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Dimanche sevrage

Difficile de faire plus clair comme titre d'article. Hé oui... le temps du sevrage est arrivé, mon allaitement est officiellement terminé (insérer une petite musique dramatique et un emoji qui pleure toutes les larmes de son corps).

Je l'ai fait vraiment à contrecoeur mais les courbes de croissance et les besoins de faire rentrer les bébés dans des normes en ont décidé autrement... (moi, dégoûtée ? pas du tout) (c'est faux)

Pour résumer, Louison a cassé sa courbe de croissance quand il avait 5 ou 6 mois et depuis, on lutte pour le faire grossir. Il ne s'est jamais beaucoup intéressé à la nourriture. On a exploré toutes les pistes, fait des examens médicaux, j'ai reboosté plusieurs fois ma lactation à coups de tire-lait, on lui a proposé du lait de croissance en complément (il n'en voulait pas), enrichi tous ses repas en huile, beurre, crème fraiche. On a lâché prise sur les gâteaux et les glaces, tenté la purée de noisettes et d'amande, ajouté des céréales partout. Testé tous les aliments possibles, sous toutes les formes possibles. Mais ça n'a pas marché - les gâteaux ne font pas grossir si on n'en mange qu'une seule bouchée avant de repartir jouer ;)

Bref, d'après la généraliste, la pédiatre, la gastro-entérologue et la nutritionniste (ça fait beaucoup), c'est quelque chose qui arrive parfois avec les enfants allaités. Ils aiment tellement téter qu'ils n'ont pas envie de manger autre chose. La seule solution, c'est de sevrer ! On a essayé de ne conserver que deux tétées mais il les attendait de pied ferme et ne compensait pas par autre chose (un vrai junky du sein ^^). Le dernier recours était le sevrage total, d'un coup d'un seul.

On a opté pour une solution assez radicale et dont je ne suis pas fière : je suis partie seule pendant quelques jours chez mes parents (je me suis lamentée en pantalon de jogging tout du long). Avec l'espoir que la transition soit un peu plus simple à mon retour.

Effectivement, notre première journée passée ensemble a été moins compliquée que ce que j'imaginais - il y a eu quelques crises de colère et de larmes mais il s'est calmé assez rapidement à chaque fois. Aujourd'hui, il réclame de moins en moins : il a rapidement compris ce qu'il se passait, et il a l'air d'apprécier boire au biberon (il voit ses copains le faire chez la nounou, ça aide pas mal).

Maintenant, on verra s'il reprend effectivement du poids - je l'espère ! Il ne boit pas encore les quantités de lait recommandées à son âge mais il mange déjà bien mieux. Et rien que pour ça, même si c'est dur pour moi, je pense que ça valait la peine de faire mon deuil du sevrage naturel... Je commençais à en avoir marre d'endosser la responsabilité de son petit poids :/

Je garderai de ces 17 mois d'allaitement beaucoup beaucoup de magnifiques souvenirs. Ça été une aventure extraordinaire, exigeante mais tellement merveilleuse. J'en ai déjà beaucoup parlé dans un article dédié mais vraiment, ça a été une révélation pour moi, ça m'a aidée à me sentir mère et j'ai adoré cette expérience. Merci à mon corps d'avoir permis tout ça pendant si longtemps ♡

lune gare lille flandres
selfie sieste

(à gauche, la lune dans la gare Lille Flandres, au retour de chez mes parents - à droite, ma tête de bienheureuse quand j'ai retrouvé mon fils d'amour)

Bien évidemment, qui dit séjour chez mes parents dit shopping de plantes en Belgique ! Il fallait bien que je me console quand même un peu ;) J'ai été raisonnable, j'ai craqué pour un Rhipsalis pilocarpa, un Philodendron Scandens (que la caissière a oublié de me faire payer, je m'en suis rendue compte une fois rentrée !) et une Hemionitis arifolia, une fougère aux feuilles en forme de cœur. Le tout pour un budget de 6€90 : comment voulez-vous que je résiste ? (bon, en vrai, je suis obligée de fermer un peu les yeux sur l'impact écologique des plantes qui sont boostées aux engrais et je me dis que je devrais freiner mes achats mais je n'y arrive pas, ça reste mon gros pêché mignon).

Les deux premières ont trouvé place dans notre bibliothèque, et la dernière n'a pas encore d'emplacement attitré : elle profite pour le moment de l'atmosphère humide de la salle de bain.

plante bibliothèque
fougère coeur

(oh la la les photos tellement sombres - pas merci le temps tout gris)

Je rebondis sur ces photos toutes grises et imparfaites pour parler de l'impact des réseaux sociaux sur notre moral. Vaste sujet ! Je vous le disais il y a deux semaines, j'ai arrêté de suivre de nombreux comptes sur Instagram. Pour beaucoup, ce sont des comptes qui ne me faisaient pas me sentir bien : je me sentais coupable quand je voyais telle maman faire des super petits plats maison pour ses enfants alors que Louison mangeait des glaces et des pâtes pour grossir. Je ruminais en découvrant des intérieurs lumineux et épurés quand mon salon déborde et est tout sombre depuis le début de l'automne. Et je me sentais vraiment nulle d'avoir arrêté les couches lavables (je n'ai pas tenu le rythme ces derniers mois, j'espère m'y remettre bientôt) et d'avoir mangé des sardines, moi la végétarienne (elles allaient partir à la poubelle sinon - à ce sujet, je vous invite d'ailleurs à lire cet excellent article de ma copine Aurélia sur le "véganisme flexible").

Je sais que les gens ne montrent qu'une partie de leur réalité sur Internet. Je connais les coulisses, je sais comment ça marche. On choisit le bon angle, la bonne lumière, on retouche. On partage le beau et on planque le moche le temps de la photo. Mais, les jours où la fatigue se fait un peu plus sentir, que le moral n'est pas forcément là, je tombe dans le piège quand même. Et ces images, qui devraient m'inspirer ou me mettre de bonne humeur, me font me sentir en dessous de tout.

Ça vous fait ça, à vous aussi ?

Là où je me dis que j'ai (peut-être) un rôle à jouer, c'est que je me suis rendue compte que si ça se trouve, je pouvais faire ressentir la même chose, à travers mes publications ici ou sur Instagram. Que j'étais peut-être, moi aussi, la source du malaise de certaines personnes. Je coche beaucoup de cases de la "vie géniale" : un bébé et un mari cool, une maison, un boulot sympa qui m'offre beaucoup de liberté, des beaux voyages. Et je peux peut-être être culpabilisante avec mon végétarisme, mes achats raisonnés, mon allaitement long...

Je me dis que parfois, ça pourrait donc être pas mal de montrer aussi un peu plus l'envers du décor, la réalité. Et ma réalité, en ce moment, c'est le temps gris qui m'oblige à allumer la lumière dans mon salon en pleine journée (la fausse bonne idée du mur bleu foncé et du parquet sombre). Un gros SPM le mois dernier qui m'a laissé un beau bouton sur le menton (j'ai hésité à le gommer sur la photo un peu plus haut avant de me raviser) et quelques autres dans le cou. Quatre sardines avalées ce mois-ci, et pas mal de brioche au chocolat (malgré mes beaux discours sur le sucre et le cancer...). Et deux pantalons de yoga achetés chez Decathlon, fabriqués je ne sais où mais certainement pas en France dans un atelier irréprochable.

Voila, on est toutes et tous imparfait.e.s et c'est ce qui nous rend intéressant.e.s, aussi :) Gardons le en tête la prochaine fois qu'on verra une mère parfaite, un appartement rangé ou que sais-je : ce n'est qu'une facette de la réalité. Chacun a ses problèmes, ses luttes qu'il cache derrière un filtre. Prenons le beau pour ce qu'il permet : s'évader, rêver, s'inspirer. Et soyons indulgent.e.s envers nous-mêmes, ne nous comparons pas à ce qui n'existe pas, sinon en photo.

bibliothèque

(là j'ai triché par exemple : il y avait une grosse pile de magazines et de papiers à trier sur le meuble du vidéo-projecteur)

Pas grand chose de nouveau côté lecture et série, ce sevrage a un peu bouleversé mon planning "culturel". On continue tranquillement Peaky Blinders qu'on aime beaucoup. Et j'ai commencé la série The Letdown sur Netflix (Supers Mamans en français - non mais qui a choisi cette traduction, franchement ? ^^) que je trouve pas mal du tout. Je n'aurais peut-être pas dû enchainer tout de suite après Workin' Moms, ça fait beaucoup de séries sur le même sujet en suivant, mais ça reste vraiment bien fait, avec une approche pas du tout fantasmée de la maternité.

On est dans le vrai, le pas glamour : la fuite de lait sur le t-shirt, les amis qui font la fête sans vous, les hémorroïdes et l'incontinence, le mari qui bosse trop tard, la carrière au ralenti, la solitude de la jeune maman, la sexualité qui en prend en coup, et dans ce chamboulement total de la vie. Franchement, ça fait du bien, ça déculpabilise tellement ! Vous aurez compris à travers mes articles que mon rôle de maman n'est pas toujours simple pour moi, et je crois que j'ai besoin de me rassurer en me disant que je ne suis pas la seule à galérer parfois ^^

Je conclue cet article du dimanche en vous remerciant infiniment pour tous vos commentaires sur mon Journal de cancer. C'était un article difficile à publier : si je trouve important de témoigner, je ne me sens pas toujours légitime pour le faire. Je ressens pourtant un immense besoin de parler de tout ça, je crois que ça m'aide à "digérer" cette expérience. La suite (et fin) arrive prochainement, elle est écrite mais j'ai un peu de mal à y mettre un point final. Et après on parlera de choses plus légères (enfin, je crois) :)

Bonne semaine à toutes et tous ! Et merci d'être toujours là au rendez-vous du dimanche <3


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Dimanche sevrage
32 commentaires

Répondre à clara Annuler la réponse

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  • Super nouvelles que Louison trouve petit à petit le chemin de l’alimentation :) et merci de partager ces réflexions sincères

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    • Oui ça fait vraiment plaisir de le voir manger un peu plus, on commençait à désespérer :) Merci à toi d’avoir pris le temps de laisser un petit mot !

      répondre

  • Ah la perfection… Le plus grand service que je me suis rendu c’est d’arrêter de vouloir être parfaite en tout, mais aussi de me dire que ce que je pense des autres est probablement faux, notamment sur les réseaux sociaux… À chaque fois que je vois une photo “parfaite” j’imagine la violence qu’a pu s’infliger la personne (en particulier si c’est une jeune maman) pour réussir à la faire, et je n’envie pas du tout ça. J’ai réussi à aimer/adorer ma vie imparfaite et tellement simple ainsi tous ces petits moments de rien qui remplissent mon coeur. J’ai aussi réussi à être plus tolérante et indulgente envers moi-même (j’ai été deux dimanches de suite aux bébés nageurs sans m’être épilée… Et la semaine dernière j’étais trop fatiguée pour y aller, alors on est restée à la maison et on a fait une sieste ensemble avec ma fille… Et parfois je cuisine des pots pour ma bébé parce que ça me fait plaisir mais souvent elle mange des pots du commerce (mais bio!)… Et on a laissé tomber les couches lavables quand j’ai repris le boulot mais je pense qu’on s’y remettra sûrement plus tard…). Être tolérante et cool avec moi-même, ne plus me comparer, c’est sûrement ce qui m’a fait le plus de bien et me permet aujourd’hui d’être vraiment heureuse, alors je te souhaite d’y arriver. Bon dimanche ❤️

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    • C’est génial, tu as l’air d’avoir énormément de recul sur les choses <3 (nous aussi on a zappé les bébés nageurs cette semaine, pour une fois que Louison dormait, on en a profité pour dormir un peu aussi ^^)

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      • Non pas tant que ça, mais je fais de mon mieux et je m’apprends à le faire, à lâcher prise, pour elle mais aussi pour moi, c’est tellement libérateur quand on y parvient…

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  • On galère toute ! J’ai mis mes 2 enfants à l’étage 10 minutes, j’ai tout rangé, nettoyé, tout était bon pour une photo instagram able ! et là je descends les 2 monstres, un tsunami a traversé le salon en 8 secondes mais c’est comme ça que je l’aime finalement mon salon !
    On fait toute au mieux ! Je suis contente que tu aimes la série “the letdown”. On y voit la “vraie réalité” de la vie de jeune maman…..
    Encore merci pour tes articles du dimanche que j’attends toujours avec impatience.

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    • Ahah j’essaie de ne plus ranger au fur et à mesure car je sais qu’en 8 secondes comme tu dis, ça va être le bazar. Je me force à ne ranger que le soir, quand il est couché, en sachant pertinemment qu’à son réveil, ça va recommencer… ^^

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  • Oooh te lire sur le sevrage me serre le coeur! Et en même temps, on fait ce qu’il y a de mieux pour eux, et c’est exactement ce que tu fais… même si nos envies ou idées préconçues (d’avant enfant ou enceinte) en prennent un coup (je me sens bien naïve d’ailleurs en repensant aux trucs que je me disais enceinte)(j’avais beau essayer de ne pas fanstamer/idéaliser, j’ai l’impression qu’une partie plus ou moins consciente de moi le faisait) BREF. Je vous souhaite bon courage à vous trois pour cette nouvelle étape. ❤️❤️❤️
    Tu vas voir Louison, manger c’est AUSSI FUN que de dormir toute la nuit! 😁😅
    Et ici aussi, j’ai “clenché” Workin moms & The Letdown back à back 😂 (avec une préférence pour le dernier!). Mon copain m’a demandé si ça me tentait pas un peu de me sortir les idées de TOUT ÇA, mais non quoi, TOUT ÇA est ma realité, et c’est drôle, léger et ça fait se sentir moins seule…!

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    • Oh oui, c’est impossible de savoir “avant” comment ça sera “après”. Je suis à l’opposé ce que j’avais imaginé ^^ Il faut composer avec ce qu’on découvre sur nous-même, et puis aussi avec la personnalité et les besoins de ce petit être humain…

      Je préfère aussi The Letdown je pense – moins “américain” (ça sonne un peu + juste, un peu – sitcom) !

      Ahah je comprends la réflexion de ton copain mais je pense que se sentir moins seule est teeeellement important quand on est une jeune maman. Les 9 premiers mois, avant qu’il commence la nounou, je ressentais une telle solitude. J’envie les pays où il y a des groupes de mamans ! Ça a sans doute plein de mauvais côtés aussi mais ça doit faire du bien… Moi, mes seules interactions sociales, c’était avec une sage-femme pour ma rééducation du périnée : GÉ-NIAL ! ^^

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  • je lis ton article du dimanche alors que je devrais être au lit depuis 22h (vie ta vie de maman aux horaires décalés.. le reveil de 6h30 va piquer ^^’) mais que ca fait du bien de te lire <3
    mon coeur de maman allaitante souffre pour toi mais comme tu l'as si bien écrit tu as vécu à fond cette belle histoire ! tu peux être fière car l'on sait que l'allaitement n'est pas une histoire facile à vivre.. il y a les hauts et les bas.. j'espère de tout coeur que Louison va remonter petit à petit sa courbe de poids et apprendre à apprécier la nourriture :)
    concernant la vraie vie.. ah lala des fois je trouve qu'Instagram est devenu impersonnel.. il y a trop de beau de vie "révée" parfois une photo simple serait la bienvenue.. mais il y a un certains business pour certains comptes (et certains couples et mamans..) Ton compte est une bouffée d'air frais. je te remercie de rester toi même juste sincère et naturelle :) bonne nuit si tu me lis (tardivement) et sinon bonne semaine à toi <3

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  • Ouhlala, je connais la culpabilité de voir son enfant tout menu (et oui je deteste le mot maigre tout comme le mot gros d’ailleurs!!!!)
    A 1 an ma belette faisait 8kg tout net et avait perdu un peu (recurent), à 15 ans pèse 45kg pour 1m75, autant dire qu’il tient mal au vent.
    mais bon c’est pas grave, ce n’est pas un gros mangeur, et en plus il est assez difficile.
    Il y aura toujours des sujets d’inquiètudes. Je suis assez pragmatique sur le sujet.
    Quand aux réseaux sociaux, je n’en suis aucun. Ma vie est complètement imparfaite, ma maison rarement rangée comme j’adorerais et mon temps fil beaucoup trop vite pour que je m’en préoccupe trop.
    Par contre malgré un emploi du temps qui déborde, le marché pour les bons produits frais est un passage obligé.
    Donc si je fais un bilan rapide, je suis heureuse, pas toujours super organisée et c’est très bien comme ça. Je suis certaine qu’on se lasse très vite de la vie parfaite.
    dans tous les cas, ca me fais très plaisir de voir que tu reprends le fil de tes post.
    Au plaisir de continuer à te lire.
    Virginie

    Au plaisir

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    • Oui c’est sûr, il y a toujours un sujet d’inquiétude ! Ce n’est pas tant que je m’inquiète d’ailleurs, car il est en pleine forme, c’est + la pression des médecins qui commençait vraiment et sérieusement à me peser et à me faire m’interroger :/ Quand la nounou a commencé à s’inquiéter aussi, ça a été trop : on ne parlait plus que de ça ! J’avais envie de profiter de mon fils sans compter chaque calorie ingurgitée ^^

      Ton bilan rapide me semble tout à fait satisfaisant :D “Je suis heureuse” -> ça fait du bien de lire ça !

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  • Ton article du dimanche, comme un courrier reçu d’une amie. On l’attend, on s’empresse d’ouvrir l’enveloppe pour dévorer les dernières nouvelles, les tourments et prendre notre plume à notre tour.
    Parce que tu as raison, tu n’es pas la seule maman à t’inquiéter de bien faire et culpabiliser. Notre environnement nous propose/impose un idéal inatteignable avec nos deux bras, nos nichons, nos jambes et notre tête… et malheureusement, nous sommes trop peu à nous soutenir en ce sens, à nous avertir de la réalité. Pendant ma première grossesse, mon beau-frère m’avait dit: il n’y a que vous pour faire les meilleurs choix. Aucun conseil ne vaudra une de vos décisions. Il a raison. Mais qu’elles sont dures à prendre ces décisions ! Et ton article le relate très bien.
    Alors, effectivement tous nos actes sont perfectibles, auraient pu être mieux réfléchis… mais on fait avec ce que nous sommes et ce dont nous disposons au moment où nous faisons ce choix.
    Bravo Juliette pour tes choix, bravo de les assumer et de les partager avec nous. Je partage tes propos sur la déculpabilité (est-ce que ça se dit vraiment ?) !
    Douce semaine pluvieuse à toi, et vivement dimanche prochain.

    répondre

    • Merci Magali, c’est comme ça que je l’envisage : un mail ou une lettre envoyé(e) à des amis pour donner et prendre des nouvelles :)

      “Nos sommes trop peur à nous avertir de la réalité” -> mais tellement !! Franchement je n’étais pas préparée à ça du tout en ayant un enfant. J’étais sans doute un peu naïve mais la chute a été rude et j’ai l’impression d’à peine commencer à m’en relever ! Ton beau-frère semble plein de sagesse en tous cas, c’est chouette d’être entouré de gens qui ne jugent pas / ne donnent pas de conseils qui ne sont pas les bienvenus…

      Bonne semaine à toi aussi ! (et il y a même du ciel bleu au moment où je te réponds !)

      répondre

  • Si Louison est en bonne santé ne pas paniquer. Mon Ier fils se nourrissait peu le pédiatre m’a dit : il mange selon sa faim s’il ne souffre de rien laissez le. C’est aussi dans l’enfance que l’on risque de fabriquer des obèses, il y a de plus en plus de jeunes enfants en surcharge pondérale. Mon fils adulte aujourd’hui 1m75 doit faire attention à son poids car sédentaire alors que jeune il était tout mince !!! Les appart. super rangés ne sont pas “vivants” car la vie c’est animée pas figée, toutefois un trop grand désordre est perturbant pour le moral. Donc de la mesure en toute chose. Votre vie avec ses vicissitudes est une adaptation constante que vous assumer le mieux possible et c’est bien. Continuer votre chemin de vie avec l’amour de vos proches. Bon courage

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    • Merci Linette ! Maintenant qu’il semble manger un peu mieux, on va reprendre une alimentation plus équilibrée. Je sais que c’est maintenant que se jouent beaucoup de choses au niveau du goût, du rapport à la nourriture… on a envie qu’il prenne plaisir à bien manger :)

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  • Merci pour cet article tout en simplicité et en “vraie vie” ! J’ai regardé aussi Working mum mais cette série me déprime un peu. Je trouve qu’en voulant dépeindre des mères imparfaites (ce qui fais le plus grand bien), on en arrive à montrer des personnages hyper tristes, voir même pathologiques. Ca manque un peu de nuance et de vraie vie pour le coup ! Non ?

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    • C’est vrai que Workin’ Mums verse un peu dans la caricature parfois, c’est assez “américain”, surtout dans la saison 3 je trouve. Mais je trouve ça bien qu’on s’intéresse, pour une fois, à la maternité.

      D’habitude, c’est un détail dans une série, un personnage a un enfant, c’est prétexte à quelques clichés, la maman semble galérer pendant un mois et puis on passe à autre chose… Comme si seule la période du post-partum était difficile, et qu’après ça roulait tout seul.

      The Letdown est peut-être plus juste, si tu veux essayer :)

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  • Mes filles ont toujours été sous les courbes de poids, très difficiles (surtout la grande) et cela n’a jamais posé de soucis à la pédiatre….d’autant qu’elles n’étaient jamais malades :-) et elle m’a toujours dit qu’il valait mieux çà que des enfants en surpoids ;-)
    Autant un enfant en surpoids un parent a sa part de responsabilité autant en “sous” poids….pas la peine de se culpabiliser :-)

    répondre

    • Ca dépend vraiment des médecins on dirait. Après, le problème n’est pas forcément d’être en-dessous de la courbe, si celle-ci est harmonieuse. Le problème c’est quand la courbe se casse et que l’enfant changer de couloir :/

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  • Tellement touchant ton article Juliette… Je m’y reconnais beaucoup, j’ai moi aussi pris mes distances parfois avec les réseaux parce que je me rendais compte que ça me faisait plus de mal que de bien, j’ai moi aussi galéré dans mon rôle de jeune maman, et plus matériellement parlant, j’ai moi aussi un salon un peu sombre (la faute aux tomettes) dans lequel je dois allumer la lumière en pleine journée et j’ai moi aussi laissé tomber les couches lavables (j’avais pourtant réagi à ton article dessus en disant à quel point je trouvais ça top) pour cause de cacas atomiques :p Alors merci de te livrer comme ça, sans fard, et dis-toi que tu n’as jamais donné le sentiment à tes lecteurs (en tout cas pas à moi!) d’être dans la démonstration de ton bonheur, c’est d’ailleurs pour ça que c’est un vrai plaisir de te lire! Je suis sûre que ton petit Louison va petit à petit goûter au plaisir de manger et l’essentiel est qu’il soit en pleine santé! Je t’aurais bien envoyé plein de soleil du sud (j’habite à Marseille) mais en ce moment il pleut! Belle journée quand même :)

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    • Merci pour ton commentaire qui fait du bien <3

      Je t'envoie le mini-rayon de soleil qui est en train de percer ici à Fontenay - comme quoi, tout arrive ^^

      (Et, petite parenthèse : c'est tellement beau les tomettes !)

      répondre

  • Ah ces médecins qui culpabilisent les mamans !
    Je n’ai pas eu ce soucis. Enfin c’était l’inverse avec ma fille et pour mon fils que j’ai allaité un peu j’avais en effet arrêté parce qu’il ne prenait pas de poids et que surtout je n’avais pas assez de lait. C’était compliqué l’allaitement chez moi.
    Louison a peut-être simplement hérité de vous ? Je compare souvent avec les côté héréditaire. Toi et Gaetan n’avez pas l’air très épais ;)
    Enfin l’essentiel est que tout le monde y trouve son compte maintenant, que tu ne souffres “plus trop” de ce sevrage et que Louison non plus.

    Pour ce qui est de la culpabilité des réseaux je fais aussi le ménage régulièrement.
    Je continue malgré tout à suivre certains compte sur lesquels pourtant je suis assez critique, peut-être vais-je bientôt refaire un tri ;-)

    On n’est pas parfaites et heureusement ! Qu’est-ce que ça serait ennuyant.

    Je t’embrasse

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    • Oui Gaëtan et moi ne sommes pas très épais ;) Mais à son âge, on était quand même plus grands et plus gros, donc la génétique ne semble pas tout expliquer. Je suis un peu déçue d’avoir arrêté mais vraiment, ça devenait trop lourd à porter, donc une partie de moi est soulagée aussi. J’espère maintenant que ses petits cuissots vont se remplir ;) Bonne journée Géraldine et merci pour ton commentaire !

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  • Je me retrouve beaucoup dans le paragraphe sur le contraste entre la vie que l’on voit sur les réseaux sociaux et la notre, je culpabilise aussi de ne pas faire telle ou telle chose, ou de voir que mon quotidien et/ou mon intérieur est moins intéressant que ce que j’y vois. On a beau se dire que c’est qu’une partie de leur vérité, ça pèse malgré tout sur le moral :(
    Merci pour tes partages sincères qui m’aident à me sortir de cet état d’esprit,

    Bonne journée et bon courage avec Louison !

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    • Ravie d’avoir pu t’aider un peu :) C’est vrai qu’on a beau le savoir, parfois, on ne peut pas s’empêcher de se comparer…

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  • C’est fou, ton article vient sans doute d’apporter une nouvelle lumière à ma première expérience d’allaitement. J’ai allaité ma fille ainée jusqu’à ses 15 mois. Les 6 premiers mois se sont très bien déroulés. Jusqu’à l’entrée à la crèche/diversification. Refus total de manger quoique soit autre que le lait de maman. Pire, refus de boire le lait de maman si ce n’est pas directement au sein (parce qu’on a essayé avec mon lait tiré pour les biberons pris à la crèche). Grosse cassure dans la courbe, poids en chute libre. Pression, stress. J’ai vécu cette période douloureusement. Ma fille se retenait de manger toute la journée, pour se réserver pour la tétée lorsque je venais la chercher. Forcément, difficile de compenser une journée sans lait ou presque (elle buvait… 30 ml dans sa journée !) en buvant uniquement le soir/nuit/matin. J’ai rencontré un ostéo magicien qui m’a fait déculpabiliser, et redonner confiance en moi et ma fille. On a ainsi tenu cahin-caha plusieurs mois. Ma fille mangeait si peu solide (et c’était à base d’huile/beurre/ou tout autre élément le plus gras possible) et raffolait des tétées. Son poids était donc faible, mais c’était pas cata. J’ai changé de pédiatre, j’ai trouvé quelqu’un d’ouvert et de pas culpabilisant. Les mois sont passés, jusqu’au sevrage à ses 15 mois (pour des raisons de fatigue intense me concernant). J’ai très mal vécu le sevrage qui n’était pas un vrai choix me concernant. Toujours est-il qu’à partir de là, ma fille s’est mise à être “gourmande”, curieuse de tous les aliments qu’on lui proposait. Je n’avais pas fait le lien, mais maintenant que tu témoignes, ça semble évident. Tant que l’allaitement était en place, le reste ne l’intéressait pas. Depuis, elle mange beaucoup, beaucoup, a un gros appétit, mais reste malgré tout fine (même métabolisme que moi visiblement). Et pour mon fils, et bien tout est plus simple. Il adore téter (il a 11 mois) mais aime aussi tout le reste (à savoir manger !). Moins de pression, moins de culpabilisation, une courbe de poids nickel… et là bizarrement, l’allaitement n’est pas remis en question. Je trouve ça fou que tout cela ne soit pas plus évoqué, qu’on en est encore à découvrir des situations similaires de manière fortuite. Ça se développe, mais y a encore du chemin à faire. Merci en tous cas pour cet éclairage, ça fait du bien !!

    Concernant ta 2e partie d’article sur les réseaux sociaux, je me suis désabonnée de tout ce qui me mettais mal à l’aise, ou qui me rendait triste. Et en gros j’ai conservé les comptes honnêtes (ou qui semblent l’être), sensibles à l’environnement, la bienveillance, la situation des minorités etc. Moi ce qui m’irrite pas mal, c’est les personnes qui se prétendent “transparentes” en mettant des photos de la “real Life” et qui nous montrent uniquement un bazar super beau, super bien organisé, avec que des jouets en bois et autres vêtements nickels qui s’entremêlent et qui donnent une photo hyper bien léchée. Pfff, mais c’est pas un vrai bazar ça ! Même là, je me sens dupée. Je crois que je ne réalise pas du tout ce qui peut se passer en coulisse (car je n’ai jamais eu de blog, et mon activité pro n’a absolument rien à voir avec les RS, puisque je travaille dans le paramédical). J’ai été surprise que tu aies pensé à “gommer” le bouton sur ton visage (mais quel bouton me suis-je dit ??). J’imagine que ce n’est rien comparé à ce que d’autres personnes peuvent faire. Les filtres, les retouches… tout ça me dépasse. J’ignore beaucoup de choses de ces astuces/techniques/magouilles.. Toujours est-il que quand certaines personnes dénoncent ça, en expliquant qu’il existe tel ou tel filtre, j’ai l’impression de découvrir un monde qui m’est totalement inconnu (mince les filtres sur les vidéos, ça existe ???). Et pour le coup, ça me fait vraiment du bien. Aaah, mais c’est pour ça que les nanas ont toutes la peau parfaite dans leurs stories !
    Le point positif de tout ça, c’est que je tends vers une sobriété numérique, et c’est pas plus mal.

    Qu’est ce que j’aime ces RDV du dimanche, vivement le prochain, merci !

    répondre

  • Oh lala, ici aussi elle ne veut pas mangzr. Enfin elle grignote quoi . Elle suit sa courbe de croissance tant bien que mal. Mais je ne me vois tellement pas la sevrer. Ça a du être difficile. L’important c’est que Louison aille bien. Courage pour la grisaille, le bazar et le reste !

    répondre

  • J’adore lire les journées imparfaites ! A lire ton article, je me rends compte que je ne suis pas (ou très peu alors) de comptes parfaits, lisses et ordonnés car ça ne me ressemble pas… Mes photos sont pas du tout retouchées, pas cadrées, laissent apparaître du bazar… Mais c’est ma vraie vie en fait… Et ça fait plaisir de lire que je ne suis pas la seule ^^
    Bonne semaine :)

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  • Bonjour Juliette, bravo à toi pour cet allaitement long. Tu as pu (et es parvenue) – l’allaitement même si c’est un moment de partage incroyable, ce n’est pas toujours qu’une partie de plaisir on le sait bien – à le mener comme tu le souhaitais. Il en faut du courage et de la force pour l’arrêter quand on n’est pas tout à fait prêt pour cela (j’imagine comme ça a dû être difficile de partir chez tes parents pour te couper). Tu penses avant tout à Louison et c’est ça qui fait de toi une maman attentive.
    Même si ce n’est pas facile de laisser la culpabilité de côté, c’est bien de ne plus être seule “responsable” de son alimentation et de son poids.
    Niveau lecture déculpabilisante, je ne peux que te conseiller la lecture de La femme brouillon d’Amandine Dhée qui revient sur tout ce que la société attend des mamans, consciemment ou non. Elle souligne notamment le concept de mère parfaite qu’elle décline sous 3 niveaux… Et qu’il est souvent bien difficile d’éviter malgré toutes nos bonnes volontés (le livre est tout petit et se lit très vite, parfait pour les mamans occupées)
    Heureusement, il y aura maintenant et pour l’avenir tellement d’autres bons moments avec ton Louison et ce lien que vous avez su tisser restera même s’il ne s’en souviendra pas directement :)
    Belle journée à toi Juliette et merci pour cet article que je suis toujours ravie de retrouver (moi qui ne suis pas du tout les réseaux sociaux et n’ai même pas de compte instagram… :) ) à bientôt !

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  • Cette semaine j’ai vu passer une vidéo sur instagram qui invitait à se déculpabiliser quant à nos effrots pour la planète, et ça m’a fait réfléchir. Oui, on doit se déculpabiliser pour nos écarts, quand ils sont des écarts à un mode de vie plus respectueux qu’on à mit en place, même si c’est compliqué et qu’on a toujours tendance à se lancer la pierre au moindre craquage, on est quand même humains, dans une société qui ne nous aide pas vraiment à résister à de nombreuses tentations.
    Par contre, c’est beaucoup plus facile de se féliciter d’avoir fait un effort en faveur de la planète quand on a un mode de vie qui n’est pas orienté vers sa préservation.
    Finalement, notre culpabilité est un signe de notre conscience écologique, mais il faut penser à re-contextualiser nos actions pour nous rendre compte que non, si la Terre va mal, ça n’est pas parce qu’on a acheté une robe neuve dans une boutique pas franchement éthique, alors qu’on ne consommait quasiment plus que des vêtements de seconde main et de manière très raisonnée.
    Et sur un autre sujet, j’aimerais beaucoup commencer Peaky Blinders mais j’aimerais finir Bates Motel avant et au ryhtme au quel j’avance, RDV en 2021… ^^
    Voilà, je te souhaite une bonne semaine même si elle est bien entamée héhé ! :)

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