Je commence le récit de notre séjour à Stockholm, avec pour chaque billet une partie “je raconte ma vie”, et à la fin, un “point pratique”, avec des conseils pour ceux qui souhaiteraient se rendre en Suède (Lonely Planet n’a qu’à bien se tenir).
Premier jour, ou plutôt première soirée, puisque notre avion atterrissait à Skavsta à 16h35 (en vrai, il a atterri vers 16h20, ils sont forts chez Ryanair). Le temps que la navette nous emmène jusqu’à Stockholm, il était déjà 18h (Skavsta est l’équivalent suédois de l’aéroport de Beauvais, d’où nous sommes partis : petit, loin de la ville, avec un système de bus très pratique et très simple)(comptez 1h20 de trajet).
Pas de panique, le soleil se couche tard, l’été, en Suède (vers minuit), pour se relever vers 3 ou 4 heures du matin. Un rythme qui ne donne pas envie de trainer au lit, tant mieux, nous ne sommes pas là pour ça !
Comme nous sommes des êtres organisés, nous avions acheté, avant de partir, un guide de voyage sur Stockholm, que je souhaitais parcourir dans l’avion. Et comme nous sommes des êtres indécis, au dernier moment, nous avons choisi de changer de sac pour transporter l’appareil photo. Celui-ci a donc voyagé avec nous dans un joli sac marron, tandis que le guide, lui, était resté dans le joli sac bleu… en France ! Ce qui explique certainement pourquoi je désigne un point totalement au hasard sur cette carte de la ville, point que nous n’atteindrons jamais durant le séjour. Finalement, aucun regret : nous avons chipé un plan de la capitale suédoise à l’aéroport, et nous sommes partis à l’aventure, avec les bons conseils de notre hôte, Guillaume, et un peu de hasard qui nous portera chance, vous le découvrirez.
Premier jour, premières découvertes de la langue. Guillaume, que nous appellerons Gnome, car c’est ainsi que ses collègues suédois prononcent son prénom, nous apprend les quelques rudiments qui nous seront utiles durant notre séjour. Bonjour : hej, au revoir : hej då, merci : tack, … tout ceci est plutôt simple et permet de briser la glace dans les boutiques. Si la majeure partie des Suédois est bilingue et parle anglais (très) couramment, ceux-ci sont malgré tout flattés de nous voir utiliser leur langue, même sommairement. Ils le seraient peut-être un peu moins s’ils découvraient que nous avons ri pendant les 5 jours passés là-bas du mot utilisé pour désigner les gâteaux (oui, on aime bien l’humour potache).
Gnome nous a reçus comme des princes (n’oublions pas que la Suède est une monarchie), nous préparant de bons repas et veillant à ce que nous goûtions quelques spécialités du pays dans lequel il vit depuis maintenant un an et demi. Bon, pour tout vous dire, la gastronomie n’est pas le meilleur atout de la Suède : les spécialités sont peu nombreuses, et les supermarchés regorgent de produits étranges. Mais nous avons tout de même bien mangé, grâce à l’inventivité culinaire de Guillaume et à ses indications quant aux restaurants à visiter.
Après une chouette soirée et un copieux dîner, nous sommes allés nous coucher, excités comme des puces à l’idée de tout ce qui nous attendait… Le peu que nous ayons vu, entre la gare de bus et l’appartement de Guillaume, laissait présager un joli séjour, en tous cas.
Point pratique pour les futurs touristes : si vous n’avez pas encore eu le temps de changer votre argent (hé oui, pas d’euro en Suède), pas de problème, il est possible de payer la navette Skavsta-Stockholm par carte Visa (comme à peu près tout, là bas). Les frais dépendent de votre banque. Pour ma part, c’était 1 euro de frais fixe, et une commission de 2,5% sur le montant des achats. La navette nous a donc coûté, pour deux personnes, aller-retour, environ 53 euros.
Idem pour l’abonnement au métro, payée par carte Visa : nous avons pris une carte de transport nous permettant de prendre le métro / le tramway / le bus de manière illimitée, pendant une semaine. Coût : 55 euros pour nous deux. Nous l’avons tout juste rentabilisée, puisque nous ne restions que 5 jours et que nous avons énormément marché, mais ça reste pratique et permet de prendre le métro pour une ou deux stations sans trop se soucier du prix du billet. Attention : les cartes et tickets de métro s’achètent dans les bureaux de presse, nous n’avons vu aucun guichet de vente dans le métro pendant notre séjour.
Au niveau du change, pour faire très simple, 1 euro = 10 couronnes suédoises (à peu de choses près). Nous avions emmené des euros, pour les changer mais, finalement, on les a gardés et on a retiré directement des couronnes dans un distributeur de billets. Là, les frais sont parfois un peu plus élevés, il faut donc essayer de savoir combien on dépensera en moyenne (tout dépend des goûts de chacun, en termes de nourriture, des envies de shopping, etc., mais la Suède est un pays où tout coûte relativement cher) pour ne pas multiplier les retraits. Je ne sais pas ce qui est le plus avantageux : le bureau de change, ou le retrait au distributeur : il faudrait faire le calcul, nous avons de notre côté privilégié le côté pratique.
La suite, la suite !! (nan mais c’est frustrant sans rire !)
Ça arrive, ça arrive !! (si je parviens à terminer mon billet avant le début de mon émission préférée sur M6…)
Vivement demain !
Au sujet de l’avion : si on ne s’y prend pas bien à l’avance, je crois qu’il vaut mieux comparer les prix que se dire que Ryanair sera automatiquement le moins cher. Là avec 15 jours d’avance j’ai pris un billet Air France à 200€ aller/retour, car avec le même délai en prenant en compte toutes les taxes, Ryanair était plus cher. La navette revient aussi un peu moins cher, le bus Flygbussarna fait l’aller-retour pour 18 €/personne, donc 36€ vs 53€, mais la distance nettement plus courte est quand même un avantage.