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Faut-il manger les animaux ?

Mes interrogations sur mon alimentation (et notamment sur ma consommation de viande/poisson) sont toujours omniprésentes et, après avoir lu Bidoche, je sentais que j’avais besoin d’un électrochoc supplémentaire pour trouver la force de poursuivre mes efforts. Faut-il manger les animaux ? de Jonathan Safran Foer a parfaitement rempli sa mission. La dimension autobiographique du livre, ainsi que ses aspects philosophiques, le rendent selon moi extrêmement efficace et intéressant (plus que Bidoche, qui était un peu trop historique et politique à mes yeux).

Jonathan Safran Foer a enquête pendant plusieurs années sur l’élevage industriel, les conséquences multiples de notre consommation de viande, et toutes les questions éthiques que le fait de manger des animaux peut soulever. Le déclic est venu de la naissance de son fils. Comment allait-il le nourrir ? Quelles valeurs voulait-il lui transmettre ?

faut-il manger les animaux

Les dimensions du livre sont multiples et les arguments nombreux et variés : les conditions de vie et de mort des animaux d’élevage ; les manipulations génétiques ayant abouti aujourd’hui à l’existence d’animaux capables de grossir bien plus vite que la normale, mais devant être bourrés d’antibiotiques pour survivre ; l’impact de ces antibiotiques sur la santé humaine et sur la résistance toujours plus forte des bactéries à ces médicaments ; la pollution des sols et des rivières par des déchets si nombreux que nous ne savons plus comment les absorber ; les conditions de travail dans les abattoirs…

A côté de tous ces éléments, l’auteur nous parle aussi de notre rapport à la nourriture. Manger, c’est créer du lien social. C’est transmettre des traditions. Qu’est-ce-qu’un Thanksgiving sans dinde ? Est-ce que ça a du sens ? Comment ne plus manger de viande en famille quand c’est votre grand-mère qui vous prépare un poulet selon une recette transmise de génération en génération ?

J’ai été très profondément bousculée par ce livre. Bien sûr, il y a plein de choses qu’on sait déjà. Évidemment, si on nous propose de regarder une vidéo d’un abattoir, on va refuser. On sait qu’on n’a pas envie de savoir. Que ce qu’il s’y passe est horrible, insoutenable. Et malgré ça, à la cantine, on prend le steak-frites. Le soir, pour aller vite, on prépare des pâtes carbo. Et quand on doit manger derrière son ordi le midi, on prend un sandwich au thon. Sans même réfléchir. Sans se dire qu’on mange un animal. Je généralise un peu mais je pense que c’est le cas pour la plupart des gens, moi y compris. Et c’est difficile de nous blâmer : on a été élevé comme ça. On nous a répété qu’il fallait manger des bonnes protéines animales pour être fort. Et on a nous a assommé de petits spots publicitaires nous vantant les mérites de la viande (Bravo le veau !).

Je trouve que ce livre permet justement de réfléchir. De considérer d’un œil nouveau ce qu’on a dans notre assiette. De ne plus simplement manger par réflexe, tradition, habitude. Maintenant, quand je fais mes courses, je m’arrête devant le rayon viande, et je réfléchis. Est-ce que cette tranche de jambon sous vide vaut vraiment la peine d’être mangée ? Est-ce que si je devais tuer moi-même un cochon pour la manger, je le ferais ? Comment a-t-il vécu, comment a-t-il été tué ? Est-ce que ma propre envie, ma gourmandise, a plus de valeur que la vie d’un animal ? Pour certains, ce raisonnement peut sembler extrême, mais je vous assure qu’à la lecture de ce livre, vous changerez sans doute d’avis.

Je ne dis pas que je ne mange plus de viande (ni de poisson d’ailleurs : c’est un peu le même combat, et les gens qui arrêtent de manger de la viande mais compensent en augmentant leur consommation de poisson n’aident en rien la cause animale ou la planète). C’est un processus qui prend du temps je pense, il faut découvrir de nouvelles recettes, savoir où trouver suffisamment de fer et de protéines, faire le deuil des sushis ou du poulet rôti du dimanche midi (tout ceci semble bien égoïste à la lumière de ce que j’ai dit avant mais malheureusement, je ne suis pas parfaite). Et je ne suis même pas certaine d’avoir envie de devenir végétarienne (je pense que la consommation de viande peut se faire de manière plus raisonnée et donc moins impactante). En revanche, ce que je sais, c’est que j’ai envie de faire un effort. De prendre mes responsabilités, et de ne plus fermer les yeux sur ce que je consomme.

Vraiment, vraiment, vraiment, lisez ce livre. Même si vous vous en fichez. Si vous n’êtes pas convaincu. Si les végétariens vous agacent. Il est important de savoir ce qu’on mange et ce que ça implique, pour prendre ses décisions en toute connaissance de cause. Libre à chacun ensuite d’adopter le régime alimentaire qui lui convient et avec lequel il se sent à l’aise. Mais lisez le, je vous promets que vous en ressortirez transformé.

Faut-il manger les animaux, Jonathan Safran Foer, 7€70

Faut-il manger les animaux ?
66 commentaires

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  • Je suis en train de le lire en ce moment et c’est édifiant ! Un vrai électrochoc comme tu dis. Depuis le chapitre sur le poulet d’élevage, je n’en ai pas mangé un seul morceau.

    Je ne pense pas non plus devenir végétarienne, mais ça va clairement changer ma façon de consommer de la viande. Hier j’ai été en acheter dans une Amap chez de “vrais” éleveurs et je pense que je n’achèterais plus la viande que comme ça, surtout que ça m’est revenu au même prix qu’en grande surface.

    Je conseille aussi à tout le monde autour de moi de le lire, c’est hyper intéressant et vraiment très bien écrit, et surtout pas du moralisateur.

    J’ai déjà acheté mon prochain livre dans le même thème : “Lait, mensonge et propagande”, juste après vu la vidéo de Gary Yourofsky sur You tube, qui m’a fait prendre conscience qu’il fallait que je m’intéresse vraiment à ce que je mangeais.

    (pfffiou sorry pour le long commentaire je suis un peu intarissable sur le sujet en ce moment ;) )

    Charline

    répondre

    • Ne t’excuse pas, au contraire, je te remercie d’avoir pris le temps de commenter longuement :) Le chapitre sur le poulet m’a effectivement choquée aussi, on parle souvent du bœuf ou du porc et on en oublie les poulets :/ Comme tu le dis, je pense qu’il existe de meilleures façons d’acheter et de consommer de la viande !

      répondre

  • J’ai lu ce livre, il y a quelques temps désormais (je l’avais acheté à sa sortie). Je me rappelle avoir également reçu un choc.

    Je pense qu’il est important de bien situer le livre dans son contexte à savoir la consommation américaine de nourriture. Je ne pense pas que nous mangions de la même manière en Europe et notamment en France. Jonathan Safran Foer évoque beaucoup l’élevage des poulets car chez nos voisins transatlantiques, la consommation y est beaucoup (je veux dire VRAIMENT beaucoup) plus importante… En France ça n’est pas la même chose.

    La lecture du livre pousse évidemment à réfléchir mais il est parfois difficile de s’identifier complètement à l’auteur qui ne partage pas nos (mes?) habitudes alimentaires. Néanmoins après Faut-il manger les animaux? ma manière de me nourrir à changer.

    Sans rapport, les autres livres de Jonathan Safran Foer sont géniaux, je te les conseilles vivement!
    Belle journée à toi!

    Hélène

    répondre

    • Effectivement je ne l’ai pas précisé dans mon article, car je ne pense pas qu’il faille se déculpabiliser en se disant “Ah bin non, le livre parle des Etats-Unis, c’est beaucoup mieux chez nous”. Car je ne suis pas sûre que ça soit beaucoup mieux, en vérité :/ Certes, nous ne consommons pas de la même manière, on mange moins de poulet, mais on mange quand même énormément de viande (je viens de trouver un chiffre pour 2011 : 78 kilos de viande par habitant par an aux US, versus 66 kg pour la France : dans les 2 cas, c’est énorme). Du coup, voila, je pense qu’il ne faut pas dédramatiser, la situation n’est pas toute rose en France non plus malheureusement, et le livre Bidoche le montre bien d’ailleurs :/

      J’ai déjà lu un autre de ses livres sinon (Extrêmement fort incroyablement près) :)

      répondre

  • Moi je ne m’en fiche pas du tout et j’ai vraiment très envie de lire ce livre, depuis longtemps même. Je me sens seulement prête à faire des efforts maintenant, mais ce n’était pas le cas avant, notamment parce que j’ai toujours eu du mal avec les extrêmes et je ne vois pas arrêter de manger de la viande du jour au lendemain. J’aime beaucoup ton raisonnement mesuré qui dit que la démarche prend du temps, et qu’on peut trouver d’autres alternatives plutôt que de stopper net sa consommation de viande. Moi-même j’en mange de moins en moins, je n’aime pas tellement la cuisiner de toute façon (ça m’écoeure). Mais j’avoue avoir du mal à refuser quand même un bon burger au restau… Va comprendre !
    Bref, il faut vraiment que j’achète ce livre !

    répondre

    • Merci pour ton commentaire Anne ! Je pense que le principal n’est pas forcément de devenir végétarien mais déjà de se poser les bonnes questions et ça a l’air d’être ce que tu fais. Donc s’accorder un burger de temps en temps ne me semble pas démentiel ;) Si chacun faisait simplement un effort, ne serait-ce qu’en se privant de viande un jour par semaine, ça serait déjà énorme !

      répondre

  • Ton article est super. Je me pose aussi depuis longtemps des questions sur le fait de manger de la viande. Pas facile effectivement dans une société où elle a une place si importante pour la convivialité, les bons reps entre amis. J’ai vu pas mal de reportage à ce sujet qui m’ont pas mal questionner. Ce livre a l’air de donner de bons arguments pour se motiver d’avantage à avoir un rapport, comme tu le dis, plus raisonné à la consommation de viande. Cette semaine j’ai réussi à n’acheter que de la viande bio. Comme c’est plus cher, on prend des plus petites portions mais du coup on savoure d’avantage ! La qualité plutôt que la quantité ;) J’aimerais bien essayer de tenir sur la durée mes bonnes résolutions et de voir que je ne suis pas toute seule à faire attention, ça aide.

    répondre

  • Un livre a rajouter dans ma liste des “à lire”, je repousse sans cesse le moment de l’acheter parce que je sais ce que je vais y trouver. Minable hein ?

    répondre

    • Non, pas minable, c’est humain je pense :) Je t’avoue qu’à certains moments j’avais la nausée en le lisant, et j’étais tentée de le refermer :/

      répondre

  • Je l’ai lu aussi et comme tu le dis, après on se sent transformé. Je suis végétarienne depuis un bon moment mais j’étais très curieuse d’en savoir plus sur tout ça quand même. Je l’ai trouvé passionnant et bouleversant, et surtout pas moralisateur, contrairement à beaucoup d’autres ouvrages. Parce qu’il nous pousse surtout à se poser les bonnes questions. Au-delà de la souffrance animale, chacun devrait le lire ne serait-ce que pour savoir exactement ce qu’on a dans nos assiettes ! Le droit à l’information, en somme.
    Au final, ça m’a conforté dans mes choix (y compris pour le poisson), mon envie de mieux faire et d’en parler. Parce que je crois qu’il faut déjà s’intéresser au sujet pour lire le bouquin entier… et c’est triste à dire mais je crois que beaucoup ne feront pas l’effort de le faire (malgré toutes les bonnes critiques) alors au fur et à mesure j’ai noté toutes les grandes lignes à retenir pour les partager autour de moi… ( Pour info, là http://www.pawsandshoes.fr/2013/04/26/faut-il-manger-des-animaux/ ). Alors, je suis ravie de lire ton ressenti de l’oeil du non-végé :).

    répondre

    • Je suis d’accord avec toi, il n’est pas moralisateur, et je trouve que le message passe beaucoup mieux comme ça ! Pour les gens qui ne s’intéressent pas du tout au sujet, effectivement, c’est compliqué, mais je trouve malgré tout que le livre est bien fait et se lit parfois comme un roman.

      répondre

  • Je n’ai pas lu le livre mais je rejoins complètement vos analyses. Je ne suis pas végétarienne mais j’ai plusieurs fois pu constater ce que vis un poulet ou un porc élevé en batterie. J’aime aussi le ton que tu emploie à savoir que si on aime la viande il est possible d’en manger probablement moins mais de bonne qualité.
    Je ne suis pas parfaite puisque que je n’aime pas faire la cuisine, néanmoins quand je fais de la viande je vais chez le boucher (un bon de préférence) je sais qu’il me sert du vrai boeuf et pas de la vache laitière de réforme et du vrai cochon.
    Ensuite difficile de priver complètement la famille et de faire vraiment de la qualité tous les jours, pourtant je suis à la campagne. Si je voulais vraiment du bon poulet il me faudrait quelques poules à la maison, j’aurai des œufs ça me permettrait de faire de bon gâteaux.
    Si j’étais courageuse un beau carré de pommes de terre et vive l’autonomie! Il est vrai que je suis à la campagne, j’ai mon bac à compost au fond du jardin, je fais l’effort d’acheter de vrai légumes. J’ai aussi de vrais doutes sur la qualité nutritive du lait en brique …….
    Je pense que si chacun pouvait faire un petit effort ce serait déjà un bien grand pas.
    En tout cas merci pour ce conseil de lecture, je pense que je vais le mettre sur ma liste de livres à lire.

    répondre

    • Merci pour ton commentaire, j’espère que le livre te plaira. Comme tu le dis, si chacun faisait un effort, ça changerait déjà énormément de choses ! Pour le lait, effectivement, ça ne doit pas être terrible non plus quand il est en brique…

      répondre

  • J’aime beaucoup ton honnêteté et ta démarche dans cet article, je trouve que tu dis des choses très vraies. Je me souviens avoir souvent entendu qu’il faut manger de la viande tous les jours (voire à tous les repas), alors que ce n’est pas vrai ! Et puis, c’est vrai aussi qu’on vit dans un pays où les événements de la vie, fêtes de famille, Noël et autres, sont très associés à la bouffe et où les végétariens sont encore stigmatisés.
    Quand j’étais petite, je n’aimais pas vraiment ça, surtout le bœuf que je régurgitais à chaque fois. Je me souviens encore des bouts de viande que je refilais au chien de la famille ou que je jetais dans les toilettes, tout ça parce qu’il fallait que je mange de la viande, quel gâchis ! J’ai “appris” à en manger, même si je suis encore difficile, et c’est quelque chose dont je peux me passer. Mon mari respecte ça et il arrive souvent qu’on n’en mange pas de la journée. Je pense que je pourrais m’en passer presque complètement, mais pas lui, et comme tu le dis, je pense qu’il faut avant tout consommer de manière plus raisonnée et responsable. Mieux vaut déguster de temps en temps un bon poulet fermier (ça, c’est mon plaisir en matière de viande !) dont on connaît la provenance, que des lardons, des steaks surgelés ou du jambon achetés sous vide au supermarché. Sans parler de tous devenir végétariens, si on limitait déjà tous notre consommation, ça ferait une sacrée différence !
    Enfin, en ce qui concerne le bouquin, ça fait un moment que je veux le lire. J’étais très curieuse à sa sortie vu que j’aime beaucoup Jonathan Safran Foer et que je trouvais le sujet inattendu. Il est dans ma “wishlist” depuis un bail, mais comme j’avais lu “Fast Food Nation” peu de temps avant, j’avais préféré faire une pause avant de me replonger dans ce genre de récit… Merci donc pour ta piqûre de rappel, c’est bien que des livres comme ça existent !
    Et désolée pour le pavé…

    répondre

    • Ne t’excuse pas pour le pavé, au contraire, je suis ravie de voir que le sujet intéresse et suscite des réactions ! Merci pour ton témoignage, c’est intéressant de voir qu’on attribue tant de bénéfices à la viande qu’on force un enfant à en manger, même quand il la vomit :/

      répondre

  • On en a discuté maintes et maintes fois, j’ai toujours salué ta démarche et ce serait tellement, mais tellement bien si tout le monde se posait les questions que tu poses ; surtout à l’approche des fêtes, de la pintade de Noël et du toast au foie gras : est-ce que la souffrance animale justifie mon plaisir ? ai-je vraiment envie d’être cette personne qui vit avec des œillères, qui dit “oui je sais bien, c’est cruel mais c’est trop bon” ? ne puis-je pas réfléchir avec autre chose que mon palais et mon estomac ?

    Il ne s’agit pas forcément d’arrêter complètement de manger de la viande car je pense que pour devenir végétarien, il faut en être dégoûté. Aujourd’hui, si j’ouvre le frigo et que je vois une pièce de bœuf que mon père cuisinera le dimanche, ça me donne vraiment envie de vomir, j’ai de véritables hauts-le-cœur. Je ne peux plus, je vois dans la viande, de la chair, un cadavre. Ça ne peut pas me manquer, je ne fais pas un effort pour ne pas en manger.

    Donc, avoir une consommation plus responsable est la clé car on ne deviendra pas tous végétariens – surtout en France. En manger moins, apprendre à remplacer les protéines animales par des protéines végétales, bien comprendre que la viande n’est pas vitale mais culturelle (nous ne sommes pas fait pour en manger, physiologiquement parlant) et qu’en manger fait appel à de nombreuses choses inconscientes : j’en mange, je vais être fort, il y a un truc un peu viril dans le fait de manger de la viande rouge, un peu archaïque en somme (même si nos très lointains ancêtres étaient herbivores/insectivores). Et comme tu le soulèves : c’est du lien social.

    Oui, quand tu es végétarien, chaque repas te rappelle que tu l’es : “J’ai fait un rôti, je te prépare quoi ? Des œufs brouillés ?”. J’ai beau être végétarienne depuis 5 ans, mes parents ont toujours du mal et mangent toujours des animaux à tous les repas. Ça me fatigue mais je ne dis rien, j’ai arrêté de penser que je pouvais changer les autres. Je fais tout pour être en accord avec moi-même et être responsable. C’est peut-être égoïste mais finalement, c’est mieux comme ça.

    Je crois que notre génération est davantage capable de rationaliser son rapport à la nourriture car acheter un poulet soi-disant élevé en plein air, en manger 5 fois par semaine, ce n’est pas comme avec nos parents, qui mangeaient moins de viande et qui ne l’achetaient pas en promo chez Carrefour. On a perdu tout sens de la valeur d’une vie avec l’industrie de masse, l’abondance de bouffe donne le tournis (quand tu penses au nombre de viande jetée, à toutes ces vies pour rien…) et j’ai l’impression que l’on se réveille enfin ! Et c’est tant mieux ! (et tu fais bien de le souligner, n’oublions pas les poissons et les crustacés qui ne sont franchement pas mieux lotis).

    Je pourrais ne pas m’arrêter de parler de ce sujet mais je te rejoins, la première des choses à faire c’est d’arrêter d’avoir envie de ne pas savoir parce que c’est plus facile, parce que j’ai peur de bousculer mon confort, mon quotidien, parce que je ne veux pas me remettre en question, parce que l’inconnu (la bouffe clichay des végétariens toussa) me fait peur et parce que finalement, faut bien manger hein (c’est pas ce cher Derrida qui me contredira) !

    répondre

    • C’est vrai que ce que tu dis : quand on aime la viande, c’est vraiment dur de venir végétarien, il y a toujours des moments où on “craque”. Je pense que tu as raison aussi quand tu dis que tu ne peux pas changer les autres, c’est une démarche qui doit venir de chacun d’entre nous… Mais je pense que le fait que tu le sois fait déjà réfléchir les gens qui sont sensibles au sujet : je sais que manger à tes côtés pendant plusieurs mois m’a beaucoup fait avancer et je t’en remercie !

      répondre

  • coucou Juliette
    ce livre a été pour moi un vrai déclic également. Je ne le fais jamais mais juste pour que tu es une idée de ce que ca implique de devenir végé, j’avais fait un petit article à ce sujet quand j’avais encore le temps d’écrire….http://woad.fr/je-mange-comme-une-poule/

    bises et bon courage dans tes efforts ^_^

    répondre

    • Merci Amy, et pas de problème pour le lien, c’est un espace d’échange ici et ton article est très intéressant :)

      répondre

  • Merci pour la découverte… Une de plus garce à ton super blog :-) Envie de m’y plonger pour dire Fu** à la porn food et à ces élevages intensifs qui prolifèrent :-(

    Une groupie ^_^

    répondre

  • Bonjour Juliette,

    Comme toi, j’étais totalement bouleversée après avoir lu ce livre (peu de temps après la période des fêtes en plus *ahummmm*).

    Après cela, j’ai arrêté de consommer de la viande et du poisson pendant 2 mois. Assez radical, mais j’avoue avoir été très choquée de la façon dont on traite les êtres vivants…

    J’ai peu à peu repris la consommation de façon plus ponctuelle et selon les moments : je privilégie l’alimentation carnée lorsque je suis en “société”. Quand je vais au restaurant ou chez des amis. Car forcement, en ayant adopté un régime végétarien, j’étais un peu “exclue”.

    Et bien évidemment je sélectionne !

    Merci pour ce billet qui j’espère donnera envie à d’autres de lire ce livre “choc” mais nécessaire !

    Des bises

    répondre

    • Merci pour ton commentaire :) Je trouve ta démarche très intéressante : manger de la viande “en société” mais limiter sa consommation en privé. Je trouve que c’est un bon compromis !

      répondre

  • Voilà pourquoi avec mon copain on a hâte d’avoir une maison avec un jardin même petit histoire d’avoir nos poules, lapins, canards, oies ect… Alors oui on a la vingtaine pour moi et bientôt la trentaine pour lui mais on regrette tellement de ne pas savoir réellement ce qu’on mange.
    Pour le moment on vit en appartement, alors niveau viande et poisson on a pas trop le choix même si on en mange de moins en moins sans s’en rendre trop compte d’ailleurs. Mais d’un autre côté on essaye de compenser en achetant des produits de notre région et celle-ci est très riche alors c’est génial. Bien sur je pense qu’on ne va pas trop manger de tomate cette hiver mais ce n’est pas la saison alors je découvre de nouveau produit et de nouvelles recettes ! Et vue que ce n’est qu’un début j’adore découvrir !
    Bref si chacun prenez un minimum de temps pour élever deux poules, un canard, trois lapins on en serait peut être pas là! Surtout pour ceux qui ne vivent pas en ville hein on est d’accord!

    répondre

    • Je trouve ça super d’avoir son propre potager et ses animaux, mais je pense que de mon côté, je serais incapable de les tuer et de les manger :/ J’espère que votre projet se réalisera en tous cas !

      répondre

  • J’ai arrêté de manger de la viande rouge il y a de nombreuses années. Je ne mange plus de veaux, d’agneaux…. car je visualise l’animal et c’est impossible !
    Je consomme encore un peu de volaille et du poisson.
    Un jour, il y avait ce livre sur la table de nuit de mon frère (il mange peu de viandes et pendant un temps après le livre, il n’a plus réussi à en manger (il était en Argentine à l’époque !)) et j’ai commencé à le lire ! J’ai été prise dedans mais j’ai fais le choix d’arreter ! Déjà les quelques pages que j’ai lu ont failli me faire arrêter complètement le poisson !
    Maintenant, j’essaie vraiment de consommer moins mais mieux mais c’est pas toujours simple.
    Un jour surement je ne mangerai plus du tout d’animaux mais une chose est certaine : je suis contre l’élevage intensif..

    répondre

    • Merci pour ton témoignage ! Effectivement l’élevage intensif est une horreur qu’il faudrait bannir à tout jamais :/

      répondre

  • Ce livre, j’ai envie de le lire depuis sa sortie mais je ne l’ai toujours pas fait. Par peur, je pense. Je sais qu’il va me bousculer et même si j’ai déjà vu quelques reportages édifiants sur l’industrie de la viange, je ne suis pas encore prête à m’en passer définitivement. Je suis encore assez optimiste que pour croire qu’en contrôlant l’origine de la viande que j’achète, “c’est moins grave”. Qu’en n’achetant que des poissons issus de pêche durable, “c’est moins grave”. Que mon poisson a été bien élevé et bien tué avant de finir dans mon assiette… C’est dingue à dire !

    De plus, j’ai eu des soucis d’alimentation par le passé et j’ai vu les conséquences sur ma santé. Notamment concernant la viande que je n’ai jamais aimée sauf le steak. J’ai dû faire le plein de protéines et j’ai vu la différence sur ma santé. Depuis je me force à manger une viande rouge par semaine. Juste pour ça. Je sais qu’il existe des substituts mais j’ai peur que ça ne suffise pas. De plus, je n’en suis pas toujours fan (je commence seulement à apprécier les légumineuses).

    C’est super compliqué car il faut jongler entre santé, équilibre, goût et plaisir de manger. Comment pourrais-je me passer de poisson ou d’oeufs ? Je pense que la nature a ces bienfaits à nous offrir, que l’homme n’est pas fait pour ne manger que de la salade. Mais il y a clairement un problème dans la façon dont on exploite toutes ces ressources…

    Un jour, je lirai ce livre, j’en suis sûre. J’en ai envie. Mais je suis encore trop apeurée par le questionnement qu’il va avoir sur moi. Peur de ne pas trouver les réponses à mes questions et ne plus savoir quoi faire.

    Pour le moment, je me concentre sur le bio, le slow food et le local et je me sens bien dans mes baskets. Je ne fais pas une crise si je ne sais pas d’où provient ma viande ou mon poisson chez des amis ou au resto. Mais je sais que je pourrais faire encore plus.

    répondre

    • Une viande rouge par semaine, c’est raisonnable déjà ! Et privilégier le local et le bio, c’est super ! Je suis contre la culpabilisation, et je trouve que faire ces efforts, c’est super. Pour les protéines, tu peux les compenser par des aliments qui en contiennent beaucoup (haricots rouges, lentilles, quinoa…).

      répondre

  • Ce livre me tente depuis un moment, mais c’est bete à dire mais il me fait peur également, peur de la réalité quelque part.
    Je ne pense pas devenir végétarienne, mais j’essaye de faire plus attention à ce que je prends, la provenance, les fruits et légumes de saison…d’ailleurs dimanche dernier, il y a eu un documentaire “manger sain info ou intox ” sur france 5, que j’ai trouvé très intéressant, je te conseille de regarder le replay :)

    répondre

  • Moi, je n’est pas lu le livre mais sa me donne envie. J’ai vu cette même émission sur arte et depuis je fais attention au oeufs sur j achete. Élevé en plein air.

    Je vais mis mettre, vous m avez donnez envie.

    répondre

    • Attention à la mention élevé en plein air, ça ne veut pas toujours dire grand chose malheureusement :/ Il vaut mieux acheter des œufs bios :)

      répondre

  • Je pense que je vais finir par acheter ce livre, c’est un sujet qui m’intéresse de plus en plus ! J’ai déjà du t’en parler, personnellement je n’aime pas la viande à la base donc ça facilite les choses, et quand je suis partie de chez mes parents j’ai naturellement arrêté d’en manger car ça ne me venait pas à l’idée d’en acheter (seules exceptions : le saumon et le tarama de temps en temps : passion tartines). Mais en mangeant à l’extérieur (coucou la cantine) je me rends compte que ce n’est pas si facile de manger sans viande, il n’y a jamais de plats cuisinés sans, donc super le plateau de riz nature + légumes de tous les jours qui fait rêver… Je pense aussi que le retour chez mes parents en janvier va me faire bizarre à ce niveau là car nous n’avons pas du tout les mêmes habitudes alimentaires (chez eux c’est un réflexe d’en mettre dans tous les plats, comme chez la plupart des gens) mais bon au moins je pourrai me faire à manger moi même donc ça ne pourra jamais être pire que la cantine^^
    Tout ça pour dire que même si je ne suis pas du tout une fille à animaux à la base (ce qui ne veut pas dire que je ne trouve pas les conditions d’élevage horribles, juste que ce n’est pas l’image du lapin mignon qui m’a sensibilisé à ce sujet au départ), comme maintenant c’est normal pour moi de ne pas manger de viande, je trouve ça de plus en plus répugnant quand j’en vois au supermarché ou dans les assiettes des gens… ça ne me parait pas du tout naturel, ça doit être une question d’habitude, une prise de conscience qui vient avec le temps… Bref je ne suis pas végétarienne mais ça me parait important de prendre conscience de ce que l’on mange, d’y réfléchir, d’y faire attention (de manière générale viande ou pas viande je suis un peu chiante avec ça, heureusement que j’avais une copine avec qui parler de bons petits plats faits maison pendant que les autres mangeaient des kébabs à la pause dej à l’école, je me sentais moins seule à accorder de l’importance à ça haha^^) !

    répondre

    • C’est bien vrai pour la cantine ! Je le vis en ce moment, je me retrouve à manger du riz et des carottes, ou des pâtes et des haricots verts : SU-PER ! Merci pour ton commentaire en tous cas <3

      répondre

  • Cela fait quelques mois que j’ai ce livre dans un coin de ma tête. Je ne mange que très peu de viande mais pourtant depuis quelques temps, je me lâche sur la charcuterie… ce qui au final est stupide mais me donne quand même meilleure conscience ! Il y a véritablement un problème d’éducation quelque part et ton article ne me donne que plus envie de lire ce livre, même si j’ai peur de ce qu’il va réveiller en moi ;)

    répondre

    • Effectivement je suis très charcuterie aussi :/ Sans doute parce que rien ne ressemble moins à un cochon qu’une tranche de jambon :/ Je fais attention, j’en mange moins (en plus bonjour le gras et le sol), et je l’achète bio… Je me dis que c’est déjà ça !

      répondre

  • Il y a aussi pas mal de films qui dénoncent les monstruosités de la grande distribution et de l’élevage/culture intensifs, par exemple “Notre pain quotidien”.

    répondre

    • Oui je n’ai jamais osé les regarder, rien que la 1ère minute de “Notre pain quotidien” me donne la nausée :/

      répondre

  • Tu n’es pas la première que je lis à ce sujet. Les médecins conseillent de manger de la viande deux à trois fois par semaine, c’est comme le disent d’autres commentaires, la société actuelle qui a fait de nous de gros mangeurs de viande -par rapport à nos grands-parents par exemple.

    Moi j’ai limité la viande rouge à une fois (deux si je sors avec des amis) par semaine, la viande blanche plus souvent. J’adore le poisson, mais celui d’élevage comme les crustacés, quand ils proviennent d’élevage, pas de souci – bon les sushis, je craque de temps en temps. Je ne suis pas parfaite. Et tu le dis très bien dans ton article, à certaines périodes, on a la tête ailleurs…..

    Mais notre culture est là, et les éleveurs en difficulté… c’est un vrai problème sociétal qui devrait être abordé au niveau national et pas chacun de son côté… car tout est en jeu. L’environnement, le développement durable, la vie économique, la reconversion des professionnels.

    Sinon pour les animaux, il faudrait aussi que la loi évolue en les considérant autrement que comme du bétail ou des objets. Leur reconnaitre un vrai statut ferait déjà pas mal avancer les choses.

    Comme tu le sais, pas de produits laitiers pour moi – les vaches laitières ne me connaissent pas ;-)

    Enfin, pour celles qui ne veulent plus manger ni viande, ni poisson – allez chez un médecin ou un nutritionniste. Un article dans Marie-Claire a bien expliqué récemment ce que m’a dit mon médecin, à savoir que certaines protéines présentes dans la viande, ou le fer dans le poisson sont dix fois mieux ingérées par notre corps, que celui présent (ex le fer) dans les légumes verts. Je n’ai plus les exemples précis en tête.

    Donc il faut le faire sérieusement, car on peut rapidement se retrouver en carence sans s’en rendre compte. Et l’anémie est chose courante chez les femmes de 25 à 35 ans.

    Étant intolérante au lactose, j’ai appris que le calcium était bien présent ailleurs mais que notre corps ne le récupère pas aussi bien que dans les produits laitiers. Je ne sais pas si je suis claire mais disons qu’il faut être bien accompagné dans cette démarche.

    Bon week-end dans ton nouveau chez toi ;-)

    répondre

    • Merci pour ton commentaire, effectivement, devenir végétarien nécessite de faire attention à bien compenser les protéines et le fer notamment. Je ne prône pas forcément ce régime alimentaire mais réduire sa consommation devient urgent. On mange vraiment trop de viande, presque à chaque repas…

      répondre

  • Ton article est génial ! Pas moralisateur ms explicatif. Et tu as raison, l’idée c’est de consommer de manière raisonnée. Moins, mieux.

    J’ai eu la chance de naître dans une famille où l’on mangeait peu de poisson et aucune viande. Aujourd’hui je ne mange tjs pas de viande, et le poisson est un produit rare dans mon alimentation ( sauf sushi, et thon en boite je l’avoue). J’essaie de réduire aussi ma consommation de lait en y substituant des produits d’origine végétale, mais renoncer au fromage ? Ça serait super dur !

    En tout cas tu soulèves un sujet d’importance, et tu le fais bien !

    répondre

    • Ah oui, on a chacun nos pêchés mignons, c’est dur d’être parfait :) Je trouve que les gens les plus durs avec eux mêmes sont ceux qui font déjà des efforts : tu ne manges pas de viande, très peu de poisson… tu es déjà un exemple à suivre, et pourtant, tu continuer à essayer de réduire ta consommation de lait ! C’est admirable ! Le problème, c’est vraiment les gens qui ne font aucun effort, et qui s’en fichent. Ce sont eux qu’il faudrait réussir à convaincre :/ Un collègue me parlait d’un resto qui sert des assiettes de 1 kilo de viande à Paris, je trouve ça tellement choquant, et pourtant, il me racontait ça d’un ton léger, comme une simple anecdote :/

      répondre

  • Coucou,
    Mais on est d’accord que ce bouquin parle des conditions d’élevage et d’abattage aux US, non ?
    Parce qu’en France cela ne se passe pas du tout pareil a priori : pas d’antibio à outrance, des conditions d’abattage règlementées tout comme la traçabilité ensuite…
    Clairement autant je n’aurais aucune envie de manger de la viande américaine, autant sur ces sujets là je me pose moins de questions sur la viande d’origine française.

    répondre

    • Je m’incruste un peu, mais c’est super naïf de penser qu’en France, tout est contrôlé et qu’il n’y a pas de souci à se faire ni de question à se poser… Ok, il y a moins de problèmes d’OGM et ce genre de choses, mais l’élevage intensif et les poulets en batterie, c’est la même réalité, qu’elle soit en France ou aux US !

      répondre

      • Ok, merci les filles pour vos réponses ;)

        répondre

        • MrChéri (de Shalima)

          Bonjour Juliette, et au passage bonjour Clyne et Camille. Je découvre par hasard le billet de Juliette et vos commentaires par la même occasion. Je n’ai pas encore lu le livre donc je ne me permettrais pas de donner mon avis à ce sujet. Par contre je suis surpris de l’image que vous avez de l’élevage de poulet et de porc intensif, notamment en France. Clyne n’a pas tort dans son propos, les conditions d’élevages US et françaises sont bien différentes. D’ailleurs avez-vous déjà eu l’occasion de visiter un de ces élevages et de voir comment sont réellement élevés les animaux ? Je pense que vous seriez surprises. Voilà plus de 17 ans que je côtoie au quotidien des éleveurs de porcs et que je peux vous assurer du sérieux et de la qualité avec laquelle ils élèvent les animaux. Toutes les personnes que je connais qui ont eu l’occasion de visiter un de ces élevages en sont ressortis avec un regard complètement différent, voir à l’opposé, de l’idée qu’il s’en faisait. Alors, avant d’aller plus loin dans vos choix et afin de vous faire une idée la plus objective possible, je vous invite à passer nous voir en Bretagne (ce qui fera plaisir à Shalima) et à venir voir par vous même. Certes, il y a plus glamour comme blogtrip, mais ce sujet vaut probablement le déplacement non ?

          répondre

    • Le livre parle des US en effet, mais Bidoche, lui, est franco-français. Et on se rend compte que la situation n’est pas beaucoup plus rose chez nous… J’ai cherché des chiffres, a priori, 80% de l’élevage en France est intensif, avec tout ce que ça implique. Et Bidoche le montre bien : les lobbys de la viande font un très bon boulot pour qu’on continue à penser que tout va bien en France :/

      répondre

  • J’avais déjà entendu parler de ce livre et je pense que je suis mûre pour le lire, je suis contente que tu me rappelles son existence !
    Mes parents m’ont transmis de bonnes habitudes (pas de soda, pas de plats industriels, pas trop de sucre etc) mais depuis que j’habite seule, je ne cuisinais quasiment jamais et je mangeais tout le temps la même chose, genre crudités/fromage/pates/riz par flemme. Assez peu de viande et surtout sous forme de jambon/charcuterie. Je me moquais gentiment de mes copines qui faisaient attention à leur alimentation pour surveiller leur ligne.
    Bref, je n’étais pas la candidate idéale pour cela mais de manière inattendue, j’ai eu un déclic récemment (aidé aussi par les blogs de Coline, Victoria, Eleonore Bridge). J’ai arrêté de faire l’autruche et je profite d’avoir un peu plus de temps pour changer mes habitudes. Je suis passée au bio, ce qui implique de manger beaucoup plus de fruits&légumes, quasi plus de viande à cause du prix. Et surtout quand on commence à mettre le nez dedans, à se renseigner, à fréquenter un supermarché bio, on commence à remettre en question toutes ses habitudes (surconsommation de produits laitiers, de gluten, de cosmétiques bien chimiques etc) et à découvrir de nouveaux produits.
    Je ne suis pas prête à devenir végétarienne car je serais trop frustrée de me priver de viande ou de poisson, même si j’en mange finalement très peu. Je préfère rationaliser tout ça. Tout ça demande des efforts et de la réflexion, je suis encore en phase de questionnement mais franchement, je ne ferais plus marche arrière !

    répondre

  • A mon tour de réagir !
    Evidemment, j’aime beaucoup ton billet. Moi je suis devenue végétarienne parce que savoir dans quelles conditions était élevé ce dont j’allais ensuite me nourrir m’a vraiment horrifiée.
    Depuis que je vis seule (= sans mes parents surtout) j’ai vraiment appris à me poser des questions sur ce que je mets dans mon assiette, et si cela implique des sacrifices, et ben je les fais. Ce qu’on mange impacte directement notre santé et à un moment, j’en ai eu marre de me rendre compte que ce que je mangeais pouvait être vraiment mauvais.
    Alors moi j’ai été radicale parce que j’ai arrêté d’en manger (viande, poisson, poulets, fruits de mer, tout ce qui a été vivant en fait) et que depuis, je ne mange des oeufs que si je sais d’où vient la poule (et si je sais qu’elle a pu gambader et pondre ses oeufs naturellement)(c’est à dire, en gros, presque jamais)(et donc je ne mange presque plus d’oeufs).

    Depuis que je suis arrivée au Canada là, je me rends compte du gros paradoxe ici : d’un côté, tu peux flinguer ta santé en ne mangeant que de la merde très facilement, mais d’un autre côté, il y a vraiment beaucoup plus la culture de se faire du bien en mangeant bien : les produits locaux et les petits producteurs, il y en a plein, le bio est plus accessible, il y a des trucs végés et végan dans tous les restos, c’est clairement indiqué, bref, je me sens comme un poisson dans l’eau.

    Après, le truc compliqué, c’est que tu va entreprendre toute une réflexion qui va sans doute finir par bouleverser complètement tes habitudes alimentaires. En tous cas, moi c’est un peu ça qui s’est produit. Alors c’est génial parce que moi je me sens beaucoup mieux (depuis que j’ai compris que le lait était un fléau pour mon estomac, je m’en porte beaucoup mieux, même si la mimolette me manque un peu parfois) et que j’ai découvert une autre façon de cuisiner, des nouveaux produits (les céréales, les légumineuses, etc etc) mais là ou ça devient compliqué, c’est justement le côté société de l’histoire : c’est toujours compliqué d’être invitée chez des amis pour dîner par exemple parce que j’aime pas forcément trop la ramener avec le végétarisme (c’est mon choix, ma vie et ma décision et j’estime que je n’ai absolument pas le droit de juger ceux qui ne le sont pas, comme j’apprécie qu’on ne juge pas mes choix). Mais du coup c’est pas évidemment d’être en soirée avec des copains et de devoir me contenter de manger les tomates cerises de l’apéro parce qu’après, c’est burger ou magret de canard.
    Pareil à Noel, ça fait déjà quelques Noels que je passe en étant végétarienne, et comme je suis la seule de la famille à l’être, je dois toujours me faire un menu à part. Le fait d’avoir toujours mes petites portions d’apéro “de mon côté”, ça casse toujours un tout petit le charme, mais bon, mes convictions passent avant un canapé de saumon fumé.
    Dans le meilleur des cas, chez mes parents, c’est correct, ça passe, ils ont appris à arrêter de me poser des questions et à essayer de me refourguer du poisson l’air de rien (je pense que quand tu as un passé d’anorexique, tes parents sont un peu dubitatifs au début sur ce nouveau choix alimentaire… ) mais les quelques dîners chez mes grands parents que j’ai fait depuis ont toujours été assez durs : entre le saucisson, le foie gras et la dinde…

    Bref. Je m’étale un peu trop. Mais c’est un sujet qui me tient vraiment à coeur (et encore, j’ai pas entamé le sujet huile de palme là… Ce jour-là, je pense que je pourrais plutôt écrire un billet sur mon blog plutôt que venir polluer tes commentaires ! ^^)

    BREF. Tout ça pour dire que j’aime beaucoup la façon dont tu as traité le sujet. VOILA VOILA.

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  • je suis végétarienne depuis quelques années et je pense qu’il ne faut pas forcer les choses. Si on ne se sent pas prêt à abandonner complètement la viande et le poisson, alors ça ne sert à rien de se forcer pour faire une “rechute” un mois plus tard. Réduire sa consommation, c’est déjà bien.
    Après, en France il y a vraiment une culture de la viande, ça me frappe beaucoup plus depuis que je vis ailleurs. Ici (Montréal), dans tous les resto il y aura au moins une option végé, et je parle même pas de la joie immense d’avoir du choix dans le menu (et non la date) (mouarf) quand je vais dans un resto indien, tibétain, ethiopien… Alors qu’un resto français, bah y a juste rien. Le concept de base du repas c’est viande + accompagnement. Du coup, ça passe mal auprès de beaucoup de gens, ou dans les soirées/repas de famille comme Camille le mentionne dans le commentaire ci-dessus.
    Bref, je commence à partir dans tous les sens car c’est un sujet qui me touche beaucoup et me tient à cœur alors avant de te faire un p*tain de pavé, je vais m’arrêter tout de suite ^^
    Un dernier truc: c’est tellement plus simple de faire l’autruche et d’occulter tous les travers de l’industrie alimentaire… les gens préfèrent ne pas y penser et continuer d’aller au mcdo, d’acheter leur foie gras et de bouffer un bon steak frites. Et c’est bien triste. Alors ça fait plaisir de lire un article comme le tien, ça redonne espoir :)

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  • C’est exactement ce dont je parle dans l’un de mes précédents articles… Consommer mieux et plus responsable. Même si ça prend du temps de changer ses habitudes, il faut prendre conscience de ce que l’on mange et de ce que l’on a dans l’assiette !

    Je pense aussi que les gens ne se rendent pas compte que c’est un animal… Le produit est sous vide quand on l’achète… Qu’est-ce qui ressemble moins à un cochon qu’une tranche de jambon ou des lardons?

    Après la lecture de ce livre, j’me suis rendu compte qu’en fait, effectivement, je mangeais un animal… Comme je pourrai manger un chat ou un chien finalement.

    Mais dans mon entourage, on est pas très réceptif. Ma mère comprend mais continue de faire de la viande achetée chez Lidl, ma grand-mère me dit qu’un repas sans viande quand on invite, ça ne se fait pas… Ne parlons pas de mes beaux-parents (et donc de mon chéri!) pour qui c’est viande en sauce à tous les repas. Et ma belle-soeur qui me dit qu’elle est infirmière et donc qu’elle sait mieux que moi qu’un végétarien ne mange pas de viande mais bel et bien du poisson…

    Les gens sont fermés, ne veulent pas savoir…
    Je crois que c’est un livre qu’il faudrait offrir, prêter, abandonner sur un banc, pour que tout le monde le lise et comprenne. Et que même si ils ne changent pas leur alimentation, ils SACHENT.

    Voilà, comme tout le monde, je me suis un peu étendue sur le sujet, je crois que ça déclenche des passions, la viande :D

    répondre

  • Vous m intriguez avec ce bouquin, je suis tentée.
    Je n’arrêterai jamais de manger de la viande. Mais je n achète jamais de viande premier prix dans les supermarchés. Je n’ai pas confiance. Je refuse de manger n importe quoi simplement parceque je n ai pas les ressources suffisantes pour m acheter de la qualité. Meme quand j etais au RSA.
    Les quelques fois où je suis tombée sur un reportage sur l élevage, j ai pleuré ou été écoeurée. Mais je ne veux pas dire non au poulet du dimanche midi comme tu dis.
    Car il ya d autres facon d acheter de la viande. On peut la trouver directement auprès du producteur.
    Déjà les œufs, je n achete que les label rouge, poules élevées en liberté. C’est plus cher. Mais je n’en mange pas souvent…

    répondre

  • J’ai vraiment envie de le lire, récemment j’en parlais avec ma mère. Malgré mon jeune âge, ça me dérange la façon dont ma viande est arrivé dans mon assiette. Certes, j’en mange et j’aime, les études que je fais montre qu’on a besoin de viandes. Car la plupart des protéines indispensables viennent de l’alimentation. Après je veux manger de la “VIANDE” et pas tout ce qu’y s’additionnent. Mais après où la trouver et à quel prix. Dans le marché de la viande, ce qui me rebutent c’est la façon dont les animaux sont élevés. Ils sont peut-être destiné à l’abattoir mais je préfère qu’ils aient été en pleine air, qu’ils mangent à leur faim sans être gaver.
    Après je sais pas, comment s’y prendre, sachant qu’on est de plus en plus nombreux, qu’on mange énormément de viande. Comme tu l’as dit il faudrait se calmer à ce niveau. Chacun doit réfléchir à ce qui lui semble bon. Par contre, on s’y tient pas trop moi compris.

    Je pense qu’il faudrait aussi entré en compte que les oeufs et le lait aussi sont touchés, par les antibio, hormones de croissance. On a tendance à les oublier alors que ce sont eux qu’on utilise le plus et dès la naissance.

    Retourner aux coutumes d’antan? Ramenez moi une machine à voyager dans le temps et Doc ;)

    Bien c’était un bon post à lire. ^^

    répondre

  • Merci pour ton article, qui me donne encore plus envie de lire ce bouquin-là ! Même si je peux considérer être à moitié végétarienne, les questions que le bouquin semble aborder, on se les pose quand même, et un peu d’arguments pour affirmer/assumer ses choix face aux collègues (et éventuellement les amener à se poser des questions) ça peut être utile.
    En deux mots : merci merci ! (et pourvu qu’en France on trouve de plus en plus de choix végé dans les restos, comme dans d’autres pays que j’ai pu visiter, que ce soit le Canada, l’Allemagne, ou l’Inde :) )

    répondre

  • Je n’ai pas lu ce livre (et il est fort probable que je ne le lise pas à moins qu’il tombe un jour sous mon nez ^^), mais au vue des commentaires, de ton article et de tes réactions à certains commentaires, cela me conforte dans mon idée que ma façon de consommer de la viande est “éthique” : dans la mesure du possible, je mange local et/bio (oui, parce que les petites exploitations agricoles locales n’ont pas forcément le label bio, mais au moins je sais comment les animaux sont traités). Et j’ai toujours fait ça vu que mes parents m’ont élevée comme ça : tout ce qui est viande, poisson et fruits/légumes frais, ça venait du marché ou directement acheté à la ferme, les rares surgelés étant les légumes pour “les jours où on aura pas le temps de cuisiner” (ma mère étant prof et revenant parfois tard les soirs de conseil, et quand on était petits mon père revenait parfois que vers 20h). Même quand on était bébés, les seuls petits-pots que ma mère achetait c’était les compotes pomme-banane parce que j’en raffolais ^^, tout le reste c’était du fait maison, congelé au besoin pour plus tard. Pour dire, j’ai même grandi à l’époque où on pouvait encore acheter du lait de ferme directement “tombé” du pis de la vache (j’en ai même traie une ^^).
    Et j’ai de la chance, mon compagnon a la même philosophie que moi, et on rêve d’avoir enfin un jardin pour y faire un potager et y planter des arbres fruitiers ! Comme chez mes parents en somme … Le pied ! (et les économies aussi).

    Mais à voir certaines dérives, que ce soit pour les conditions d’élevage ou l’abattage, je comprend que ça vaccine certaines personnes au point de les faire virer végé. J’admets volontiers que j’ai eu énormément de chance de naître dans une famille composée pour bonne moitié de “gens de la campagne” comme on dit et de grandir dans une zone très rurale avec pleins de fermes. Et j’ai aimé que mes parents nous fasse visiter, à mon frère et à moi, ces fermes. Ont a vu de n os yeux que les poules avaient de quoi courir, que les bovins, ovins et porcins avaient carrément plus d’espace qu’on pouvait en voir, et que les oies, bien que gavées, n’hésitaient pas à venir se frotter à leurs fermiers pour des douceurs. Quand on voit ça, on se dit que c’est assez incompréhensible que des gens qui aiment la viande puisse préférer de la viande de batterie … On avait fait la comparaison avec ma mère : un poulet de supermarché fait en moyenne la moitié de la taille des poulets fermier qu’elle prend sur le marché. Avec un poulet de la ferme, on mange à 4 dessus et il reste en général de quoi faire un deuxième repas pour au moins 3 personnes, sans compter qu’on garde la carcasse pour en faire une soupe qui dure jusqu’à trois repas … Avec un petit poulet de batterie, on arriverait même pas à manger à 4 dessus, du moins pas à notre faim … Et au final, on paye le même prix au kilo (ou alors à peine plus avec le fermier). Et en dehors de la quantité, il y a une sacrée différence de qualité aussi. Et comme on le dit dans ma famille : quitte à manger moins souvent de la viande, je préfère savoir d’où elle vient !

    Bon, j’avoue qu’il m’arrive de faire abstraction de ça et d’oublier de me demander d’où vient la viande qui est dans mon assiette : chez les amis, parce que ça ne se fait pas, et au resto, mais j’y vais tellement rarement …

    Tout ce pavé pour dire que c’est bien de se poser des questions, surtout si on mange de la viande. J’veux dire, j’adore ça, jamais je ne pourrais devenir végé, j’aime trop la viande, mais j’aime aussi les animaux, et puis je suis logique aussi : un animal bien traité, qui a assez d’espace pour vivre, et qui est nourrit de la meilleure manière, ça donnera aussi une meilleure viande … C’est pourtant pas compliqué de consommer mieux (et même avec peu de sous, mon copain et moi n’avons que son chômage pour deux, ça ne nous empêche pas de manger bien, sainement, éthiquement même, et de nous faire plaisir, certes en faisant des sacrifices sur certaines choses, mais c’est faisable quand on veut).

    Bref, merci de poser les bonnes questions, et de ne pas faire de cela une guerre anti-viandards ^^

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  • Une chose est sure, je vais très vite acheter ce bouquin. Je me vous mal me passer totalement de viande mais j’en mange très peu & je suis très sensible au sujet des animaux et de leur devenir. Je pense qu’il est nécessaire de se poser les bonnes questions concernant notre rapport à la viande et ce bouquin m’a l’air idéal.
    Merci pour cet article …!

    répondre

  • Je vais être moins bavarde que dans les commentaires qu’on t’a déjà laissé.
    On est sur la même longueur d’ondes dans l’ensemble, et ce qui me rassure un tout petit peu, c’est que les filles qui nous lisent prennent conscience ou sont ouvertes à la réflexion qu’a engendré la lecture de nos articles.
    Bon début, non ?
    :)

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    • Hé oui, j’ai bien l’impression que le sujet commence à faire son chemin dans la tête de beaucoup d’entre nous et c’est plutôt une bonne nouvelle :)

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  • Bonjour Juliette,
    Cela va faire maintenant 1 an que mon cher et tendre et moi avant aussi “franchi le pas” : je suis devenue végatarienne, et lui végétalien.
    Nous avions deja pris conscience du problème chacun de notre côté il y a quelques années, et avons enfin réussi à franchir le pas ensemble.

    Nous avons aussi été assez abérés par le manque d’informations et de produits disponibles en France (toi qui voyage beaucoup tu as du le remarquer aussi ;) ). A l’étranger les produits végétariens/vegan sont beaucoup plus facilement accessibles, et abordables (au supermarché du coin – au restau qui propose souvent des plats végé/vegan, etc…)

    Il y a une vidéo – atroce – qui a été pour nous comme un éléctrochoc : il s’agit de Heartlings : http://www.youtube.com/watch?v=bZddgzSy74s
    Dur de fermer les yeux et de continuer son mode de vie après ça…
    Si cela nousa touché, j’espère que cela pourra en toucher d’autres… et j’ai bon espoir :)

    Flavie
    https://www.facebook.com/pages/Sweet-Paper-Factory/213192958847338?ref=hl
    http://www.etsy.com/fr/shop/sweetpaperfactory

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  • Bonsoir, je découvre par hasard et avec plaisir votre blog et vient donc de tomber sur cet article. J’ai lu une bonne partie des commentaires également et plusieurs choses m’ont interpellées.

    Je ne suis pas végétarienne, je rentre même aisément dans la catégorie des viandarde ( j’apprécie de manger de la viande mais non je n’en mange pas à tout mes repas ). Par contre mon amis est végétarienne, élevée par des parents qui le sont également. Je ne suis donc pas inculte ou obtu dans le domaine.

    Quelqu’un dans un commentaire a parlé d’une nécessité de faire des lois donnant aux animaux un statut autre que du bétail. Oulah, on va-t-on ? J’ai un chat, j’ai grandit avec des chiens et si je les adore jamais je ne leur donnerai le même statut qu’à un être humain. Encore moins si cet animal est élevé dans le but de nourrir la population. Cela peut paraître abrupt, mais cela s’appel la chaîne alimentaire. Sans oublier le facteur social, la viande comme vous le dites si bien est culturellement très importante en France.

    Pourquoi presque diaboliser éleveur et consommateur ? Je trouve le livre choquant, un poil alarmiste cependant. J’ai l’impression d’un gros effet de mode. Des choses très grave, dangereuse pour la santé des Hommes, sont pratiquées dans l’élevage intensif. Ce n’est pas non plus une règle immuable. Et, pardon si j’en choque certaines, mais ce ne sont que des animaux.

    Et puis après test lors d’un dîner raclette végétarienne chez mon amie et ses parents, le plateau de charcuterie m’a réellement manqué. Gustativement certes, mais culturellement aussi. En France tout particulièrement, un grand pans du patrimoine réside dans la cuisine. Y intégrer du végé ou du vegan oui, mais pas n’importe comment, pas au détriment de ce qui fait de notre identité national et plus globalement notre identité d’être humain. Nous sommes des chasseur, être raisonnable oui, inviter le lapin pour qu’il dine avec nous de salades me semble un tantinet exagéré.

    Je n’ai pas parlé de la parano sur le lait, les œufs ect, mais pense sincèrement que la nature et l’évolution ne nous ont pas fait omnivore pour rien.

    En tout cas bravo pour ce blog qui a le mérite d’être aussi fun qu’intéressant et diversifié.

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  • Je l’ai lu aussi ce livre, il m’a choqué mais il n’a pas remis en cause ma consommation de viande parce que je n’en mange pas beaucoup et que de toute façon, je ne veux pas m’en passer. Après, il faudrait choisir sa viande avec soin (comme tous les autres aliments d’ailleurs) et arrêter d’engrosser les gros supermarchés en surconsommant des produits bourrés de merde. Je ne le fais pas (encore) mais j’ai bon espoir de trouver le courage d’entamer ce processus un jour.
    Après, je viens de la campagne et sans cautionner les abattoirs où l’on traite les animaux de façon barbare et cruelle, je ne me pose pas la question de la pauvre vache qui est morte pour finir dans mon assiette. C’est le cycle de la vie pour moi.

    répondre

  • […] tout cas, à mon petit niveau, je vais essayer d’avancer. D’abord, lire ce bouquin choc dont tout le monde parle. Et continuer de lire le génial Féminin Bio qui me donne vraiment envie de me bouger les fesses […]

    répondre

  • […] voulu connaître l’envers du décor. Je ne vous parlerai pas de ce livre, Yasmine, Elodie et Juliette l’ont très bien fait. Non, je vous parlerai de la réflexion qu’il a fait naître en […]

    répondre

  • Bravo pour ton initiative d’essayer de sensibiliser tes lecteurs à la cause animale!
    La souffrance animale doit être prise en compte au même titre que la souffrance humaine.
    C’est un dur combat mais il faut le mener.

    A bientôt,

    Sylvie.

    répondre

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