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Anxiété

Vous avez été très nombreux à réagir lorsque je vous ai dit que je lisais Anxiété, de Scott Stossel – en commentaires mais surtout en messages privés, me laissant penser que le sujet était toujours un peu tabou.

C’est assez “amusant” de constater que les gens (et là je ne parle pas de vous, mais des gens de manière générale) parlent plus facilement de leur dernière grippe ou de la gastro qui les a cloués au lit que de leurs angoisses, comme si le mal-être psychologique était plus honteux qu’une bonne diarrhée virale. Si notre corps a le droit de flancher de temps à autre, notre esprit, lui, se doit d’être fort en toutes circonstances.

anxiété scott stossel

Si je semble à l’aise sur le sujet de l’anxiété et que j’en parle plutôt librement, ici et dans la vraie vie, c’est que je la pratique depuis toujours. Malgré tout, j’évoque toujours mes angoisses avec une pointe d’humour ou de détachement feint, parce que j’assume mais bon, quand même, il ne faudrait pas qu’on croie que je suis faible… Je suis comme beaucoup de gens, je préfère m’éclipser d’une soirée en prétextant un coup de fatigue ou des maux de ventre que de dire que je fais une crise d’angoisse.

Bref, au vu du nombre de vos réactions, et après l’avoir dévoré, je pense que ce livre mérite qu’on lui consacre un article !

C’est Juliette, avec qui je suis ma thérapie comportementale pour lutter contre ma phobie, qui m’en a parlé en premier. Intriguée, j’ai cherché sur Internet et je suis tombée sur un article de Scott Stossel, long mais passionnant et drôle, sur son expérience de l’anxiété. Je vous invite à le lire -> ici <- : il donne une bonne idée du contenu du livre ! Cet article m’a bouleversée et, lorsque quelques jours plus tard, j’ai vu le bouquin chez mon libraire, je l’ai acheté et je me suis plongée dedans sans tarder.

Forcément, ça me parle : Scott Stossel est émétophobe comme moi. Mais il a, en plus, la phobie de l’avion, des hauteurs, des lieux clos, de tomber dans les pommes et même la phobie du fromage. Il fait des crises de panique régulièrement et angoisse à l’idée de parler en public (c’est embêtant, c’est une bonne partie de son boulot). Un vrai cas d’étude.

Pourtant, tout semble lui réussir : ce diplômé d’Harvard est marié et père de deux enfants, il écrit des articles pour le New York Times et le Washington Post, et publie de brillants éditoriaux dans une revue américaine réputée. Pendant longtemps, il a caché son anxiété au monde, usant de subterfuges pour la masquer au mieux. Un mélange d’alcool et de médicaments, principalement. Un jour, il a décidé d’assumer et s’est lancé dans la rédaction d’Anxiété. Un “coming out” qui lui a valu d’être dans le top 10 des meilleures ventes de livres aux Etats-Unis dès la première semaine de sortie. Il faut croire que le sujet intéresse !

Dans ce livre, pas de remède miracle : Scott Stossel n’en connait pas. Il a tout essayé : les thérapies, l’hypnose, les médicaments (tous), la méditation, le yoga, l’alcool (beaucoup). Rien n’a marché.

Alors, il a décidé d’étudier l’anxiété. Son histoire ; la vision qu’en ont eu les médecins et philosophes à travers les âges. Ses origines aussi. L’anxiété est-elle un phénomène physique ? Psychologique ? Est-elle héréditaire ? Amplifiée par le contexte socio-économique de nos sociétés actuelles ? Est-ce une maladie nouvelle ? Pourquoi touche-t-elle plus certains pays que d’autres ? On y découvre aussi un fascinant historique de la pharmacologie, l’invention du Prozac et autres pilules “miracles”.

Ça peut sembler rébarbatif, ça ne l’est pas du tout. Scott Stossel écrit bien, et distille au fil des pages quelques histoires personnelles parfois hilarantes, toujours intéressantes.

Ça peut sembler décourageant, ça ne l’est pas non plus. Ce livre a été d’un grand réconfort au contraire – très égoïstement, je me suis dit qu’il y avait bien pire que moi ;) Se sentir moins seul face à l’angoisse, c’est énorme. Comprendre qu’on n’en est pas responsable aussi.

Anxieux chroniques (1 personne sur 5 le sera dans sa vie, oui oui), compagnons d’angoissés et curieux, lisez ce livre : vous apprendrez plein de choses et vous rirez beaucoup ! De mon côté, je poursuis l’hypnose et la TCC, on verra bien ce que ça donne ;)

Anxiété, Scott Stossel – Disponible sur Amazon et chez votre libraire préféré.

Anxiété
36 commentaires

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  • Je vais l’offrir à ma soeur ;)
    Un grand merci pour ton post à ce sujet, il est extrêmement bien écrit : ça donne envie de courir l’acheter !

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  • Je crois que je vais le lire dès que j’aurai fini Ces gens qui ont peur d’avoir peur d’Elaine Aron (https://www.amazon.fr/Ces-gens-peur-davoir-lhypersensibilit%C3%A9/dp/2761936299) qui traite de l’hypersensibilité. Je suis moi aussi anxieuse depuis toujours et ça ne s’arrange pas du tout avec les années, je ne fais pas de crises d’angoisses mais je tremble énormément et j’ai la diarrhée avant chaque événement important. Comme c’est lié à mon hypersensibilité je commence par là. Le livre est top vraiment, il permet aussi de se sentir moins seul et donne quelques pistes pour mieux aborder la vie et ne pas se priver par la peur. Mais là encore, l’hypersensibilité ne disparaîtra jamais parce que c’est un trait de caractère. Mais elle est tellement positive qu’elle nous fait prendre conscience des situations dans lesquelles c’est un atout dans la vie. 1/5 est hypersensible donc ça vaut le coup de s’y intéresser ! Comme pour l’anxiété d’ailleurs mais ça me déprime quand même un peu s’il n’a trouvé aucune solution. Parce que je n’ai que 22 ans donc je veux croire que ça va s’améliorer avec des efforts.

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    • Je me suis tellement emballée que j’ai oublié de te remercier haha, merci pour cet article vraiment, ça me donne une nouvelle piste de lecture :)

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      • Merci à toi – le livre dont tu parles a l’air très intéressant, je me le note ! Je suis d’accord sur le fait que ces traits de caractère ne disparaitront pas : il faut apprendre à vivre avec, à ce que ça ne soit plus un handicap au quotidien, et à en tirer le plus de positif possible :) Pour l’absence de solution, chaque cas est particulier et le sien est quand même extrême : il cumule… J’ai envie de garder espoir également !

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  • Alors là, je crois qu’il me le faut pour moi et surtout pour une bonne partie de mon cercle familial et amical! Merci Juliette de nous parler de ce livre.
    En revanche, il me semble que dans mon entourage on se parle pas mal de nos angoisses. Et il y en a un paquet, plus ou moins passagères: une amie a subitement développé une claustrophobie qui l’empêchait d’aller au boulot, une autre est hypocondriaque… Je ne me suis jamais dit qu’elles étaient faibles!!! Car une phobie ou une angoisse envahissante n’ont rien à voir avec le sujet apparent de la peur. C’est quelque-chose d’irrationnel, qui vient des profondeurs. Du coup, on essaye de prendre leurs angoisses en considération, et de ne pas proposer à l’une de faire un voyage en bus ou à l’autre de regarder un docu sur les AVC.
    Mais bien sûr ça dépend des cercles, et tu as raison, je n’irais pas non plus m’éclipser d’une soirée en expliquant que je panique à l’idée de mourir, là tout de suite.
    Belle journée Juliette!

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    • Merci Marie ! Dans mon entourage familial aussi, on en parle assez facilement, puisque la dimension héréditaire semble assez forte chez nous ;) Et je te rejoins, ce n’est en aucun cas une faiblesse. Mais aux yeux de la société, c’est parfois plus compliqué, je pense notamment au milieu professionnel. Il me semble plus simple de demander un arrêt de travail pour une grippe que pour un épisode d’anxiété :/ On ne demandera jamais à quelqu’un qui s’est cassé la jambe de marcher sans béquille ; en revanche, les “c’est dans ta tête”, “ne t’inquiète pas”, “allez, ressaisis-toi”, “sois forte, ça va aller” sont des phrases qu’on peut entendre régulièrement…

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  • Je trouve très “chouette” que tu mettes en avant la lecture de ce livre. Tu as raison d’écrire que l’anxiété reste quelque chose de tabou. C’est que c’est un sentiment, une émotion, une attitude qui, au moment T, est culpabilisante voire honteuse. C’est quelque chose qui, au contraire d’une peur, n’est pas forcément bien identifiable, pas nécessairement bien définie. Alors quand il faut à la fois se rassurer, et se justifier auprès de l’Autre de l’état dans lequel on se trouve, ça demande une bonne dose d’énergie.
    Ce qui ressort de la présentation que tu fais du livre, c’est combien cet homme est dans la vie, malgré les difficultés qu’il rencontre. Tu parles de son humour, de sa carrière, de sa vie de famille,etc… mais également de toutes ses recherches effectuées pour tenter de comprendre, de tous les essais de thérapies, médicaments ou autres pour tenter de gérer son anxiété. A mon sens, c’est extrêmement positif. Il fait avec ce qu’il est et semble composer avec.
    Voilà, tu m’as donné envie de lire ce témoignage et je t’en remercie.
    Belle journée.
    E.

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    • Tout à fait : malgré ses peurs, il a une vie bien remplie ! Il donne beaucoup d’exemples de grands hommes qui n’auraient sans doute pas accompli tout ce qu’ils ont accompli s’ils n’avaient pas été angoissés… Darwin notamment, qui est resté cloitré chez lui pendant des années, ce qui lui a peut-être permis d’avoir le temps nécessaire pour développer la théorie de l’évolution ! Belle journée à toi aussi Elise :)

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  • Et hop sur ma liste!
    Ton article m’a fait rire et m’a surtout donné envie de lire ce livre.
    Tu as réussi a titillé ma curiosité.

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  • Bon alors moi je suis moins convaincue que toi par le bouquin ! J’en suis à la page 210 soit la moitié. J’ai bien aimé le debut avec des exemples concrets de situation angoissantes qui m’ont parlées mais alors le milieu du bouquin, je le trouve bien trop compliqué, limite imbuvable ! On dirait une thèse d’un doctorant en histoire de la médecine !!
    J’hésite à aller jusqu’au bout… La fin est plus abordable et concrète ??!

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    • Ah oui effectivement c’est vraiment une recherche sur l’anxiété, le sous-titre du livre peut peut-être induire en erreur… Moi j’ai trouvé ça super intéressant de voir comment ça a évolué dans le temps, comment sont apparus les médicaments, etc. J’ai trouvé que ça permettait de prendre du recul sur la maladie et de l’aborder d’un point de vue beaucoup moins personnel et subjectif, d’être moins dans l’émotion et plus dans le factuel. Je ne me souviens plus du découpage exact du livre donc je ne peux pas te dire pour la fin :/ Sinon fais une pause et reprends le un peu plus tard ?

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  • Ce livre m’intrigue, mais il déclenche chez moi deux réactions opposées : d’un côté l’envie irrépressible de le lire pour me reconnaitre dans l’expérience de Scott Stossel et me dire que je ne suis pas seule, et d’un autre côté, la stratégie de l’autruche, toujours elle, qui me donne au contraire envie de le fuir pour que personne ne vienne mettre des mots sur mon anxiété que je ne définis pas trop moi-même, comme si j’avais peur que le fait de me reconnaitre dans son expérience, me dire “mais c’est moi, ça !” allait entériner chez moi quelque chose que je préfère garder un peu flou et non défini. Quel dilemme !

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    • Je comprends tout à fait ce que tu ressens ! Quand j’ai mis un nom sur ma phobie pour la première fois (j’avais 19 ans), j’ai été à la fois extrêmement soulagée de me rendre compte que je n’étais pas folle (…) et en même temps, ça m’a un peu poussée à me complaire dans cette nouvelle maladie, j’ai passé les mois suivants à me définir uniquement par ça… Après, de l’avoir identifiée m’a aussi permis de me dire que je pouvais m’en sortir… Bref, je comprends ton dilemme, à toi de voir dans quelle mesure cette anxiété t’handicape au quotidien :)

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  • Intéressant… J’ai fait des crises d’angoisses pendant un mois (seulement… mais ça m’a paru terriblement long!) l’an dernier et j’ai enfin compris l’enfer que pouvaient vivre certaines personnes de mon entourage (et plus largement!)… Une partie de mes phobies ont évolué avec quelques séances d’EFT (Emotional Freedom Techniques) mais la principale nécessite beaucoup plus de temps, de la compréhension, de l’amour et de la bienveillance! Qui commence avec de la bienveillance envers soi même (plus facile à dire qu’à faire, mais quand on l’a expérimenté une première fois, c’est plus facile de réitérer)…

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  • Bonjour,
    Je ne fais plus de crises d’angoisses même si j’ai un arrière-fond d’anxiété qui demeure.
    Le livre dont tu parles n’a pas l’air d’aborder la psychanalyse, qui a mauvaise presse dans les pays anglo-saxons…Pourtant c’est une psychothérapie basée sur la théorie de Freud et de ses successeurs qui m’a réellement aidée…cela m’a permis d’éviter la prise de médicaments.
    J’ai fait aussi de la sophrologie.
    Je ne prétends pas avoir de remède miracle évidemment =) mais peut-être qu’il faut trouver plusieurs stratégies et thérapies et trouver celles qui nous conviennent.
    J’ai toujours un syndrome du colon irritable, lié en grande partie à l’anxiété, et j’ai du mal à en venir à bout…les probiotiques et l’euphytose marchent bien pour en atténuer les désagréments, ainsi qu’une alimentation adaptée…

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    • Oui je ne l’ai pas précisé dans cet article mais j’en ai déjà parlé précédemment : à chacun de trouver la thérapie qui lui convient et lui fait du bien :) Personnellement l’hypnose m’a énormément aidée, je sais que d’autres personnes y sont hermétiques… Il faut tester et tâtonner – je trouve que chercher à aller mieux, c’est déjà un énorme pas en avant ! Bon courage à toi dans ton cheminement :)

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  • Bel article Juliette, avec la manière dont tu l as présente cela me donne envie de l acheter
    Cela ne m etonne pas que les gens aient du mal sur ces sujets. Personne ne veut montrer ses ” faiblesses “

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  • Ce livre a l’air intéressant… Je ne connais pas l’anxiété et l’angoisse moi-même, mais je trouve ces questions intéressantes, surtout celles : “Est-elle amplifiée par le contexte socio-économique de nos sociétés actuelles ?” et “Pourquoi touche-t-elle plus certains pays que d’autres ?”
    J’ai passé deux mois au Sénégal cette année, et je me suis dit que les maux dont souffrent les gens sont tellement différents de la société sénégalaise à la société française (et aux sociétés dites “occidentales” en général). J’ai eu l’impression que ces maladies plus psychologiques ou psychiques n’existaient pas vraiment là-bas. Les gens n’ont pas du tout la même manière de voir le monde et les relations humaines, ils ont le plus souvent des préoccupations très matérielles… Ils souffrent de maladies particulières à leur pays et son climat, mais pas tellement d’angoisse (je parle bien sûr de mes impressions, en lien avec les gens que j’ai pu rencontrer). Vivre là-bas désamorce totalement l’état d’esprit que l’on peut avoir en France et qui peut être source de l’anxiété. Pourtant, même en me battant pour conserver en France notamment la spontanéité sans calcul que j’avais fini par avoir là-bas (moi qui suis pourtant une timide), c’était chose impossible au retour… En ce sens c’était vraiment une expérience particulière et je serais curieuse de savoir ce qu’en dit Scott Stossel.
    Merci pour ton article !

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    • Merci pour ton commentaire très intéressant ! La même chose m’avait frappée en Thaïlande – la philosophie de vie est tellement différente… Ça m’avait fait un bien fou, mais comme tu le dis, c’est difficile de garder ces bonnes habitudes une fois qu’on rentre en France. Scott Stossel parle du Mexique quant à lui !

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  • Bonjour Juliette,
    Merci de nous conseiller ce livre que je ne connaissais pas et qui a l’air très interessant (je viens d’ailleurs de le mettre dans ma liste d’envie sur Amazon ^^).
    Je suis entièrement d’accord avec toi, il y a un grand tabou sur l’anxiété comme si la dévoiler au monde ferait des nous des gens plus faibles. Mais quand on creuse un peu, on se rend souvent compte que chaque personne de son entourage a aussi des angoisses et nous sommes tous plus ou moins concernés par cela.
    Bonne continuation,
    Florence

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    • En effet, dès qu’on parle un peu du sujet, les langues se délient… C’est à la fois rassurant de se sentir moins seul, mais aussi assez inquiétant de se rendre compte que nous sommes si nombreux à ne pas nous sentir vraiment bien :/ Selon moi, il y a vraiment des choses à revoir dans nos modes de vie :/

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  • Bonjour,
    Je viens de découvrir cet article (et par la même occasion, ton très joli blog) grâce au partage Facebook de Flow magazine, et je dois dire que ce livre m’intéresse énormément. Depuis mes 10 ans, je fais des crises d’angoisse qui se manifestent sous forme de malaises. Elle sont le fruit de plusieurs facteurs comme le stress, la foule, la chaleur… Quatorze ans plus tard, je n’arrive toujours pas à m’en sortir. Mes malaises peuvent durer plus de deux heures et sont terriblement handicapants (tête qui tourne, tremblements, sueurs, vomissements…). J’ai fini une fois à l’hôpital parce que mon malaise s’était transformé en crise de tétanie. Pendant une année entière, je ne suis quasiment pas sortie de chez moi. J’avais une peur bleue dès que je franchissais le seuil de ma porte. Aujourd’hui, ça va beaucoup mieux de ce côté-là ! :)
    Concernant le tabou de l’anxiété, j’avoue ne pas le connaître. Ma mère faisait les mêmes malaises que moi lorsqu’elle était jeune et on en parle de façon assez décomplexée à la maison. Tout mon entourage sait que je souffre de malaises mais ne me juge pas pour autant. Cependant, quand je suis avec des gens que je ne connais pas ou peu, j’ai très peur de faire une crise et de devoir m’expliquer.
    Je n’ai pas essayé de médicaments censés soulager l’anxiété, et je ne compte pas le faire. Mais j’ai vu un nombre incalculable de médecins, cardiologues, endocrinologues, psychologues (généralement quand les médecins ne savent pas de quoi tu souffres, c’est au CMP qu’ils t’envoient !) ou encore kinésiologues. Je suis de plus en plus tentée par l’hypnose (mais j’ai un peu peur de jeter mon argent par les fenêtres.) Pour le moment, personne n’a résolu mon problème. Et je crois bien que jamais personne ne pourra le résoudre. Accepter le problème est un premier pas vers la guérison. Le temps fera le reste !
    En tout cas, merci pour ce bel article, je crois que ce livre va vite rejoindre ma bibliothèque ! :)

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    • Merci beaucoup Alexandra – sois la bienvenue ici ! Pour l’hypnose, je comprends – de mon côté, j’ai trouvé un généraliste qui la pratique, et c’est donc en partie remboursé. Tu as raison quant à l’acceptation, c’est ce qu’on apprend en faisant de la méditation et c’est très juste :) A bientôt !

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  • Bonjour.
    J’arrive ici par hasard et je lis votre article sur l’anxiété. Je le trouve très intéressant. Je ne suis pas anxieuse moi-même mais c’est un sujet qui m’intéresse car des tas de gens autour de moi le sont et parfois j’ai un peu de mal à les comprendre. Je note la référence du livre. Merci beaucoup.

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  • Hop là un petit commentaire un an après…
    Je découvre ton article et j’avoue être bien tentée par ce livre. Je souffre aussi d’émétophobie et je suis dans une période où j’en ai marre d’avoir peur. J’ai envie que ça cesse, alors je lis des trucs, et ton blog me fait beaucoup de bien… Merci !

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    • Ravie de t’aider un peu dans cette période pas facile :) Je ne sais pas si tu as entamé des démarches pour te débarrasser de ta phobie mais si ce n’est pas le cas, je t’y encourage fortement : promis, on peut en guérir ! En faisant de l’hypnose ou une TCC par exemple, à toi de trouver la méthode qui te fait du bien. Bon courage en tous cas :)

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      • Oui j’ai testé quelques trucs sans grand succès. Après je crois que j’avais un mal de chien à assumer. Mais je pense qu’il faut que je retente… Ce qui est toujours frustrant, c’est le temps et l’argent qu’on met dans tout ça… Merci en tout cas d’avoir répondu !

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        • Oui ce n’est pas forcément toujours le bon moment… mais si tu sens que tu dois retenter, c’est peut-être la bonne cette fois-ci !

          Ça m’a longtemps semblé injuste : pourquoi je devais dépenser autant d’énergie, de temps et d’argent pour résoudre ce problème alors que plein de gens allaient bien ? Mais je crois qu’il faut juste l’accepter (c’est déjà un grand pas en avant) et que la seule façon d’aller mieux, c’est de s’en donner les moyens. Tant pis si c’est injuste, la vie l’est de toutes manières… et on se sent tellement mieux après :)

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